Les cascades du Sautadet, dans le Gard, sont entourées de nombreuses légendes.
On raconte qu'un trésor maudit y serait caché et que les baignades sont dangereuses à cause d'un tourbillon incessant, parfois lié au mythe du saut de Hadès, le dieu des enfers.
D'autres légendes parlent même d'une créature maléfique qui hanterait les lieux ou des esprits des noyés qui hanteraient les cascades...
Donnant tous ses accents sauvages à cette rivière aux abords plutôt tranquilles, les Cascades du Sautadet se répandent au fil de l’eau entre cavités, rapides et marmites de géants creusés par les millénaires.
Situées en contrebas du village de La-Roque-sur-Cèze, nichées au cœur d’un paysage entre garrigue et forêt méridionale, les Cascades du Sautadet se déploient sur le courant de la rivière Cèze.
Donnant tous ses accents sauvages à cette rivière aux abords plutôt tranquilles, les Cascades du Sautadet se répandent au fil de l’eau entre cavités, rapides et marmites de géants creusés par les millénaires. Leur nom, qu’elles doivent autant à l’occitan «Sautadet» – «petit saut de l’eau»- qu’à la mythologie – le «saut d’Hadès», Dieu des mondes enfouis, résonne comme un poème de Mistral ou la promesse d’une nouvelle aventure.
Très pittoresque, le site est régulièrement investi par des équipes de tournage, tant leur décor est unique. Néanmoins, pour les plus téméraires d’entre vous, veillez à vous tenir à l’écart de ses marmites tourbillonnantes car une chute dans ses canyons peut être fatale. Prudence donc !
Après les cascades, se trouve une plage ou vous pourrez vous baigner et profiter de la fraîcheur de la rivière.
Classé parmi les « Plus Beau Village de France », la cité perchée de La Roque sur Cèze mérite le détour pour découvrir ses ruelles pavées et ses calades
Mes photos:
Caractéristique de ma randonnée:
Date: 26 octobre 2025
Commune: Saint-Michel d'Euzet (30)
Parcours: 9,230 km
Durée totale: 3 h 25
Dénivelé positif: 100 m
Point haut: 166 m
Point bas: 99 m
Retour au point de départ: Oui
Niveau de difficulté: Facile
Recommandations:
Prudence aux cascades. Ne vous approchez pas trop du bord, car il y a eu déjà des morts.
Voici le lien Visorando de la randonnée:
https://www.visorando.com/randonnee-la-roque-sur-ceze-et-les-cascades-du-sau/
Découvrez le récit captivant de ma randonnée :
Elisa avait une idée bien précise en tête : aller admirer les fameuses cascades du Sautadet. Initialement, nous devions partir samedi… mais la météo avait décidé de jouer les rabat-joie, façon pluie, vent et ambiance “pla plaid canapé”.
Heureusement, ce dimanche 26 octobre, le soleil a enfin validé notre sortie (probablement après un débat interne avec les nuages).
Le plan est donc simple : Elisa passe me récupérer à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume à 8h15 — oui, un dimanche matin, on est des aventuriers — puis direction le Gard pour 2 heures de route avec destination finale : Saint-Michel-d'Euzet, charmante bourgade d’environ 700 habitants.
Une fois arrivés, le timing était clair : avant de se lancer à l’assaut des cascades et d’enfiler nos équipements, priorité au rituel sacré des explorateurs modernes… un café à la boulangerie du village ! Parce qu’on peut affronter les éléments, mais pas le manque de caféine.
10h49:
En entrant dans la boulangerie, on a d’abord cru s’être trompés de porte. En vitrine ? Absolument rien. Le grand vide. On aurait presque entendu un vent de western passer entre les étagères. Seules quelques petites baguettes “réservées” trônaient fièrement, comme si elles avaient gagné un concours et méritaient d’être mises de côté. Sur la gauche, deux-trois produits du quotidien posés là, un peu comme des figurants qu’on aurait ajoutés pour meubler la scène.
Le boulanger nous explique alors, l’air un peu dépassé mais amusé, qu’il s’est fait dévaliser en quelques minutes. 
On comprend mieux l’état des lieux !
Heureux d’être dans le Gard pour une super journée, on demande au boulanger, tout sourire, si on peut prendre deux cafés. Le monsieur nous regarde, prend exactement cinq bonnes secondes de réflexion – le genre de réflexion qu’on a quand on hésite à adopter un lama – puis finit par lâcher en rigolant :
“Ça va que vous avez le sourire. Allez, je vous fais les cafés !”
Et là… quelle ambiance ! Pendant les quelques minutes passées à siroter nos précieux cafés, on a fait que rigoler avec ce boulanger plein de bonne humeur — et même avec un habitant du coin venu récupérer son pain, qui s’est joint naturellement à la conversation comme si on se connaissait depuis 10 ans.
Un moment improbable, simple, spontané… mais incroyable.
Merci à ce boulanger pour ce petit instant de bonheur inattendu.
Il est maintenant temps de retourner à la voiture pour s’équiper et continuer cette belle journée !
11h19:
Après s’être équipés comme de vrais aventuriers — chaussures bien lacées, bâtons en main, et répartition stratégique du repas du midi dans les sacs (comme si on partait pour une expédition de trois jours) — nous prenons enfin le départ de notre randonnée.
Première étape : repasser par le centre du village, là même où nous avions vécu notre incroyable moment du matin à la boulangerie. Impossible de commencer sans saluer une dernière fois ce décor devenu mythique en quelques minutes.
Nous voilà donc en train de déambuler dans les ruelles de Saint-Michel-d’Euzet, prêts à découvrir ses petites pépites, son charme discret et cette atmosphère tranquille qui donne l’impression que le temps y a décidé de ralentir — juste pour le plaisir.
11h20:
À l’angle de l’intersection, nous tombons sur un charmant petit lavoir, si mignon qu’on aurait dit un décor de carte postale. Mais évidemment, impossible pour nous de rester sérieux plus de trois secondes. Sur la gauche, Élisa n’a pas manqué de se faire remarquer : à peine arrivée, la voilà en train de faire la pitre, posant comme si elle tournait une pub pour “Lavoir Magazine – édition spéciale du Gard”.
Autant dire que la journée s’annonce bien… très bien même. On riait tellement que même une habitante, passant tranquillement par là, n’a pas pu s’empêcher de éclater de rire en nous voyant nous amuser pour si peu.
Si le lavoir avait pu parler, il aurait sûrement dit : “Ah, ça y est, on a du spectacle aujourd’hui !”
11h21:
À deux pas de la boulangerie, nous arrivons face à cette charmante petite chapelle (ou plutôt l’édifice religieux du cœur du village) de Saint-Michel-d’Euzet — oui, l’ambiance devient immédiatement “village gardois tranquille mais plein de caractère”.
La chapelle, qui est en fait l’Église Saint‑Michel de Saint‑Michel‑d’Euzet (ou du moins un lieu de culte ancien dans cette commune), est un joli repère : le village est situé dans la vallée de la Vallée de la Cèze, entouré de vignobles, d’oliviers et de chênes verts.
Alors, on s’arrête un instant devant ce joli bâtiment — avec ses pierres, sa petite toiture, peut-être un clocher discret — et l’on se dit que voilà un lieu parfait pour une pause photo, une blague rapide ou simplement un moment de contemplation tranquille.
11h24:
Arrivés à une nouvelle intersection, nous tombons sur un panneau indiquant la direction des Cascades du Sautadet.
Ni une ni deux, le choix est vite fait : on tourne les talons dans leur direction !
Et en jetant un œil à la droite du panneau, on se rassure vite… Les cascades n’ont pas l’air très très loin.
Parfait : l’aventure continue, et l’eau nous appelle déjà !
11h33:
Derrière le champ de vignes qui s’étendait devant nous, nous apercevons au loin une commune perchée tranquillement dans le paysage. Curieux comme toujours, je décide d’envoyer une photo à un ami habitant à Saint-Michel-d’Euzet pour mener l’enquête.
Le lendemain, verdict confirmé : il semblerait que ce soit la commune de Saint-Laurent-de-Carnols que nous observions depuis notre petit point de vue improvisé. Une belle découverte… vue à travers les vignes !
11h35:
Petit message important pour ceux qui voudraient refaire cette randonnée :
À un moment, il faut traverser cette route pour récupérer un petit chemin en face. Rien de bien compliqué, mais attention : les véhicules passent assez vite à cet endroit, et la visibilité n’est pas parfaite.
Donc, on ralentit le pas, on regarde bien des deux côtés (oui, même si on est pressés d’avancer !), et on traverse prudemment.
Une petite vigilance à cette intersection, et tout se passera nickel.
11h48:
Et là, après un virage — comme si le décor avait soudain décidé de se dévoiler — nous apercevons sur les hauteurs de la colline un château, quelques habitations aux toits de tuile et puis… le village. Ce village, c’est La Roque‑sur‑Cèze, classé parmi les plus beaux villages de France.
Quel panorama ! Le château qui veille, les maisons qui semblent accrochées à la pente, la colline verte juste en dessous… On ressent une émotion immédiate, comme si le temps s’était figé juste pour nous laisser admirer ce tableau vivant.
Et devine quoi ? C’est justement ce village que nous visiterons plus tard. L’excitation monte — prêts pour la suite de cette belle escapade !
11h51:
J’ai pris ce panneau d’information en photo afin que vous, chers lecteurs, puissiez voir tous les détails qu’il contient. Pour mieux en profiter, vous pouvez cliquer sur la photo afin de l’agrandir et découvrir toutes les informations plus facilement.
11h53:
Nous arrivons à côté du restaurant, et là… la vue nous coupe le souffle. La terrasse du Mas du Bélier s’étend à quelques pas du cours d’eau de la Cèze, et je me surprends déjà à imaginer m’installer à l’une de ces tables, juste au bord de la rivière.
Cet endroit me semble tout simplement magnifique : le clapotis de l’eau, le charme discret des pierres, la lumière qui danse sur la rivière… Je me dis que, plus tard, je reviendrai ici pour savourer de bons petits plats dans ce cadre unique. Une envie de pause, de plaisir simple, et d’émerveillement à la fois.
Le Mas du Bélier n’est pas qu’un restaurant, c’est un petit coin de bonheur à lui tout seul.
11h56:
Après nous être émerveillés devant le restaurant et sa terrasse au bord de la Cèze, nous poursuivons notre chemin et arrivons au pont Charles Martel. L’instant est assez impressionnant : ce pont, avec ses arches élégantes et sa structure qui traverse la rivière, impose le respect.
Un petit mot sur son histoire : le pont daterait du XIIIᵉ siècle, et il doit son nom à Charles Martel, célèbre figure historique qui a marqué la France. Il servait autrefois à relier les villages environnants et à faciliter le passage des voyageurs et des marchandises. Aujourd’hui, il reste un symbole du patrimoine local, un témoin silencieux de siècles d’histoire, et un point de vue parfait pour admirer la rivière et ses environs.
12h04:
Après avoir franchi le pont, nous prenons à gauche en direction des cascades. On sent déjà qu’elles ne sont pas très loin : le brouhaha de l’eau s’intensifie à mesure que nous avançons, comme un appel irrésistible au spectacle qui nous attend.
12h10:
Ça y est, nous sommes enfin arrivés aux Cascades du Sautadet ! Et là… le mot qui vient immédiatement à l’esprit, c’est émerveillement. Le lieu est absolument incroyable, avec pas mal de visiteurs, mais le vacarme de l’eau domine tout. Chaque chute, chaque remous, chaque éclaboussure est une véritable symphonie naturelle.
Je ne me gêne absolument pas : je prends plein de photos et de vidéos, comme pour capturer à jamais cette magie. Voir l’eau qui a taillé la roche au fil du temps, façonnant ce site de manière si spectaculaire, donne vraiment l’impression d’être dans un lieu fabuleux, presque irréel.
Quelques légendes célèbres accompagnent ces cascades, rappelant leur histoire et leur importance dans la région : les habitants racontent que certains passages ont été surnommés “le saut des sorcières” à cause des tourbillons, et que le site a inspiré peintres et écrivains depuis des siècles.
J’ai également ajouté les caroussels qu’a écrit Élisa, que vous pourrez voir à la fin du diaporama ci-dessous. Et pour ne rien manquer de ses aventures et créations, vous pouvez aussi suivre Élisa sur son compte Instagram en cliquant sur le logo Instagram qui se trouve en bas de page, à la fin du récit.
13h39:
Après avoir pris une pause d’environ une heure aux cascades, le temps de profiter pleinement du lieu et de se ressourcer, nous reprenons nos pas en sens inverse.
Prochaine étape : visiter l’un des plus beaux villages de France, le charmant village de La Roque-sur-Cèze.
Rien qu’en l’apercevant d’en bas, on sent immédiatement que la visite va être un vrai régal pour les yeux. Les maisons accrochées à la colline, les ruelles pittoresques, le panorama qui se dévoile… tout laisse présager un village à couper le souffle. On se prépare donc à en prendre plein les yeux.
13h42:
Dans le village de La Roque-sur-Cèze, nous arrivons face à l'église, un édifice dont l'histoire est aussi riche que le paysage qui l'entoure. Construite en 1883, cette église a été érigée pour remplacer une chapelle du XIᵉ siècle devenue instable. Sous l'impulsion du curé Polycarpe Hubac et du maire Ernest Roux, de nombreux habitants ont contribué à sa réalisation, tant financièrement qu'en offrant leur travail. L'église a été restaurée après sa destruction partielle lors du bombardement d'août 1944, puis une nouvelle fois en 2012, grâce à une souscription des villageois.
L'édifice présente une architecture sobre et élégante, typique du XIXᵉ siècle, avec une façade en pierre claire qui s'intègre harmonieusement au village. Elle se situe au bas du village, offrant une vue imprenable sur les alentours. À l'intérieur, la nef spacieuse et lumineuse invite à la contemplation et à la sérénité.
Cette église est le cœur spirituel de La Roque-sur-Cèze, un lieu de rassemblement et de mémoire pour les habitants, témoignant de leur attachement à leur patrimoine et à leur histoire.
13h43:
Face à l’église, nous apercevons une des nombreuses croix disséminées dans le village — un petit avant-goût des trésors que nous découvrirons au fil de notre promenade. Juste sur la droite de cette croix, un premier passage voûté se dévoile, typique de ce village entièrement bâti en pierres. L’entrée semble presque inviter à la découverte, comme un passage secret entre les maisons anciennes, promettant des ruelles pittoresques et un charme authentique à chaque détour.
13h44:
À cet endroit précis, nous avançons avec Élisa, et nous nous arrêtons net.
Devant nous, un véritable tableau vivant : le rouge des feuilles, les teintes chaudes de la pierre, et tout ce qui est végétal qui encadre le passage.
C’est un de ces moments où les mots semblent insuffisants pour décrire la beauté du lieu. Chaque détail, chaque couleur, chaque texture contribue à rendre ce passage absolument fabuleux. On reste un instant, figés, à savourer cette harmonie parfaite entre la pierre et la nature, se promettant que ce souvenir restera gravé longtemps dans nos esprits.
13h47:
Plus haut dans le village, nous tombons sur un joli lavoir qui attire immédiatement le regard. Autour de lui, différentes plantes et fleurs sont exposées, apportant une touche de couleur et de vie à ce lieu déjà charmant. Le contraste entre la pierre, l’eau et le vert éclatant de la végétation crée un petit coin plein de charme où l’on prend plaisir à s’arrêter un instant.
13h49:
Sur le bord du lavoir, j’identifie une plante qui attire le regard par ses fleurs colorées : il s’agirait de la fuchsia de Magellan.
Pour quelques détails : cette plante, originaire d’Amérique du Sud, est connue pour ses fleurs pendantes en forme de cloche aux couleurs vives, souvent rouges et violettes. Elle est très appréciée dans les jardins pour sa longue floraison et sa capacité à apporter une touche de couleur même dans les coins ombragés. La fuchsia de Magellan est à la fois élégante et robuste, parfaite pour habiller un lavoir ou tout autre petit coin charmant du village.
Cliquez sur la photo pour plus de détails.
13h51:
Et c’est parti :
nous attaquons la montée du château !
Forcément, il fallait bien y aller en direction du château… et nos jambes s’en souviennent déjà. 😅
Mais rien de décourageant : je suis sûr que les ruelles vont continuer à nous épater au fur et à mesure que nous grimpons. Chaque tournant réserve son petit trésor de pierre, de fleurs ou de panorama… bref, la montée promet d’être aussi belle qu’amusante.
 
                    13h59:
Après être passés sous un nouveau passage voûté, nous tombons nez à nez avec des tout petits cairns. Moi, je les appelle les bébés cairns !
Ils semblent presque nous saluer, comme de petites sentinelles du village, et ajoutent une touche charmante et surprenante à notre promenade.
14h01:
Arrivés au pied du château, nous découvrons une petite table d’orientation. En levant les yeux vers l’horizon, nous apercevons au loin le géant de Provence : le majestueux Mont Ventoux. La vue est saisissante, et réaliser que ce sommet emblématique se dessine au loin rend l’instant encore plus mémorable.
14h02:
De là-haut, nous avons une vue imprenable sur la plaine qui s’étend à nos pieds. En scrutant l’horizon, il est fort possible que la commune que nous apercevons soit celle que nous avions vue au tout début de la randonnée. Je pense qu’il s’agit de Saint-Laurent, celle que nous avions identifiée derrière les vignes. Quel plaisir de relier ainsi le point de départ et notre montée vers le château !
14h04:
Nous apercevons une petite partie du château de la commune, comme un secret bien gardé. Mais bien sûr… les grilles sont fermées ! 😅
On se dit que le château joue à cache-cache avec nous, juste pour ajouter un peu de suspense à notre visite.
Tant pis, on se contentera de l’admirer de l’extérieur… avec un petit sourire d’aventureux frustrés !
14h18:
Nous redescendons tranquillement à travers tout le village, profitant une dernière fois des ruelles et des passages voûtés, jusqu’à revenir au niveau du pont. De là, nous nous apprêtons à emprunter un nouveau chemin, cette fois sur la rive gauche de la Cèze, prêts pour la suite de notre randonnée et les découvertes qui nous attendent le long de l’eau.
14h28:
Après avoir franchi le pont, nous arrivons assez rapidement au niveau des cascades, cette fois sur la rive gauche. Nous en profitons pour faire une petite pause photo, immortaliser une dernière fois ce lieu magique, et prendre une petite pause grignotage histoire de reprendre des forces. Chaque instant ici est un vrai régal pour les yeux et les sens, et il est difficile de quitter cet endroit sans en savourer pleinement chaque détail.
14h39:
En avançant sur le chemin, nous tombons sur cet édifice intriguant, qui pourrait bien être des ruines. Sur le coup, je me demande ce que cela peut bien être, et même à l’heure où j’écris ces lignes, je ne sais toujours pas à quoi il a pu servir ni quelle histoire il cache. Un petit mystère supplémentaire qui ajoute du charme à notre balade…
14h40:
Je me rappelle, alors que nous avançions sur le chemin goudronné, Élisa me parlait, et comme à mon habitude, mes yeux partaient à la recherche du moindre détail, de ce petit truc qui pourrait me fasciner.
Et là… mes yeux se sont posés sur un endroit où le soleil se reflétait sur l’eau. Instant magique : je me suis arrêté net, obligé d’aller voir de plus près, de découvrir ce lieu et, bien sûr, de le montrer à Élisa.
Un nouvel endroit très très joli qui nous a encore émerveillés, juste au détour d’un chemin.
15h12:
J’ai été totalement fasciné par cet endroit ! Le ciel, avec ses quelques nuages éparpillés comme des confettis, un champ de lavande à droite, une petite prairie à gauche… tout était parfaitement en place.
Franchement, pour certains, il n’y a peut-être rien d’extraordinaire à voir ici, mais moi, ce lieu m’a vraiment marqué. Et puis… je trouve que la photo est très intéressante et surtout très jolie ! On dirait presque que la nature a fait exprès de poser pour moi ce jour-là.
15h21:
Après quelques petits virages sur ce chemin, nous passons entre deux magnifiques champs de lavande, et au bout, une bâtisse se dessine au loin. Je me demande si les gens qui cultivent ces lavandes fabriquent de l’huile essentielle ou d’autres produits à base de lavande.
J’ai fait quelques recherches sur Internet, mais je ne trouve rien sur cette bâtisse. Peu importe, car voir ces champs de lavande, avec cette bâtisse au bout, est déjà un spectacle en soi. Franchement, c’est très joli et ça donne envie de s’arrêter un instant pour respirer et profiter pleinement de ce tableau naturel.
15h30:
Arrivés au bout du chemin, nous débouchons sur la route principale qui relie toutes les communes. Plusieurs voitures passent, et parmi elles, une voiture très très ancienne attire notre attention.
À ce moment-là, Élisa me parle et qualifie la voiture de “bagnole”. Moi, toujours dans le délire et la rigolade, je lui montre le panneau de la ruelle que nous devons prendre juste en face… et c’est le “Chemin des Bagnols” ! 😄
Alors, en rigolant, je lui demande : “Mais… tu faisais allusion au panneau ou tu parlais vraiment de bagnole pour qualifier cette vieille voiture ?” Un petit moment de confusion hilarant, typique de nos délires de randonnée.
Sur la photo, nous arrivons à une intersection que nous allons prendre à gauche. Elle n’est pas très loin de la route que nous avons traversée juste avant, ce qui nous permet de rester bien orientés pour continuer notre chemin.
15h35:
Nous arrivons au cimetière de Saint-Michel, et là… je suis bluffé par un petit détail simple mais magique : un banc juste là, au milieu.
Installé dessus, on peut contempler le champ de vignes, les toutes petites collines qui s’étendent au loin, et profiter d’un instant de calme et de sérénité. Un endroit parfait pour une pause détente, où le temps semble ralentir et où l’on peut simplement savourer la beauté du paysage.
15h37:
⚠️ Attention, randonneurs !
Sur Visorando, le tracé original fait passer devant la maison que l’on voit à gauche, mais il s’agit d’une propriété privée. Pour respecter les lieux et éviter tout problème, je recommande fortement de prendre à droite à l’intersection.
Un peu plus haut, un chemin vous permettra de retomber au-dessus de la maison et de continuer la randonnée sans pénétrer sur la propriété privée. Un petit détour pour un chemin respectueux et sécurisé !
15h43:
Ça y est, nous arrivons au point d’arrivée, au parking où est garée la voiture d’Élisa. Cette merveilleuse journée, cette incroyable randonnée, touche doucement à sa fin.
Je suis vraiment fier d’avoir découvert ce lieu, un coin si magique et si vivant, et je remercie Élisa énormément pour cette belle expérience.
Il est maintenant temps de retirer les chaussures de randonnée, de chausser des chaussures confortables, et de reprendre le chemin du retour en direction du Var, le cœur rempli de souvenirs et d’émerveillement.
Merci Elisa.
Je voulais te remercier du fond du cœur pour cette magnifique journée dans le Gard.
Si tu ne m’avais pas proposé d’y aller, je n’aurais probablement jamais découvert ce lieu si splendide. 
Grâce à toi, j’ai vécu un vrai moment de bonheur, rempli de rires, de légèreté et de beauté.
Merci d’avoir apporté ta bonne humeur contagieuse, ton rire que j’adore, ton sourire rayonnant et toutes tes petites histoires qui rendent chaque instant plus vivant.
Tu as vraiment le don de transformer une simple journée en un souvenir précieux.
Je garderai longtemps en mémoire cette belle parenthèse, et surtout, la chance d’avoir partagé tout cela avec toi. 💛
Suivez Elisa sur son Instagram en cliquant sur le logo ci-dessous:
Prenez un instant pour cliquer sur la vidéo ci-dessous et plongez au cœur de Roque-sur-Cèze grâce à un superbe reportage signé France Passion Patrimoine, mettant à l’honneur le village et ses splendides cascades.
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Commentaires
Une fois de plus un vrai régal de lire ton article et de voir tes photos, juste magnifique. Mais côté rando ça a dû être difficile car à partir de 11h24 tu as fait le reste du parcours en marche arrière (puisque tu as tourné les talons des cascades...)