Cette année, la randonnée des Virades de Brue-Auriac partira du village de Pontevès pour rejoindre Brue-Auriac, dans un esprit de solidarité et de convivialité.
Comme chaque année, le principe est le même : le départ se fait d’un village voisin, et l’on revient ensemble à pied jusqu’à Brue-Auriac pour soutenir une belle cause.
👉 Cette marche est organisée au profit de l’association Vaincre la Mucoviscidose, qui œuvre chaque jour pour améliorer la vie des patients et faire avancer la recherche.
Si vous souhaitez, vous aussi, contribuer à cette lutte, vous pouvez faire un don directement sur le site officiel de l’association: https://vaincrelamuco.org
Vous pourrez aussi venir à la randonnée de l'année prochaine en septembre, mais également à la virade de Brue-Auriac pour un week-end de folie.
Ensemble, faisons un pas de plus vers un avenir sans mucoviscidose 💚
Mes photos:
Caractéristique de ma randonnée:
Date: 27 septembre 2025
Commune: Pontevès (83)
Parcours: 17,100 km
Durée de déplacement: 4 h 30
Durée totale: 6 h 44
Dénivelé positif: 424 m
Dénivelé négatif: 557 m
Point haut: 390 m
Point bas: 237 m
Retour au point de départ: Non
Niveau de difficulté: Moyen
Informations:
Prudence lorsque vous traversez les routes.
Veuillez aussi respecter la nature et les carmes.
Découvrez le récit captivant de ma randonnée :
Ça y est, nous y sommes !
La météo nous sourit enfin et la randonnée peut avoir lieu dans les meilleures conditions. Un grand merci à Alain, notre chauffeur, qui nous a conduits en toute sérénité jusqu’à Pontevès.
À présent, place à Daniel qui, comme toujours, prendra le temps de nous donner les consignes avant le départ.
Pour ma part, quel plaisir de passer du statut de simple randonneur à celui d’accompagnateur !
Un rôle à la fois enthousiasmant et un peu exigeant, car il faut veiller à la sécurité de chacun — mais je vous rassure, je promets de ne pas transformer la balade en stage commando.
Un grand merci aussi à Pierre-Jean, Annick et Daniel de m’avoir donné la chance de contribuer à l’organisation et d’apporter mon aide.
Allez, les sacs sont bouclés, les chaussures bien lacées… c’est parti pour une belle aventure ensemble !
8h36
Le départ de la grande expédition se fait depuis le prestigieux centre du village de Pontevès (juste à côté de la mairie, parce qu’on ne plaisante pas avec le protocole).
À l’avant, Daniel ouvre la marche comme s’il menait une troupe d’explorateurs en Amazonie.
À l’arrière, Bernard joue le rôle très officiel de serre-fil, alias "le garde du troupeau", s’assurant que personne ne se perde entre deux virages.
Et au milieu... moi. Stratégiquement placé, équipé d’un talkie-walkie comme si on allait traverser la cordillère des Andes, prêt à transmettre les messages vitaux du genre :
« On fait une pause pipi ? ».
Bref, une randonnée organisée façon commando... mais avec plus de blagues et moins de moustiques.
8h48
Après avoir quitté le village, nous laissons derrière nous les dernières maisons et gagnons le chemin. Deux chiens nous escortent joyeusement, l’un s’égaillant dans les herbes, l’autre restant fidèle à nos pas et décidant de nous suivre jusqu’à Brue. Ensemble, nous avançons d’un pas tranquille vers les Carmes, portés par le silence de la campagne et la promesse de la route.
9h00
Arrivés sur le bitume, nous obliquons à gauche. La route s’élève doucement, mais chaque pas nous rapproche de la croix du Castellas, qui domine la colline, et plus loin des Carmes.
Le souffle s’accorde au rythme de la montée, tandis que le chemin s’ouvre devant nous, à la fois exigeant et prometteur.
9h01
Dès le panneau « Vallon des Carmes », c’est clair : les véhicules sont interdits.
Les voitures restent sur le carreau, pendant que nous continuons fièrement à pied, comme des VIP de la randonnée.
9h10
Nous approchons de la croix du Castellas, dressée fièrement sur les hauteurs de la commune de Barjols.
Comme un repère ancien, elle domine le village et veille sur la vallée, guide immuable pour les voyageurs qui gravissent la colline.
Chaque pas nous rapproche de ce lieu où le regard s’ouvre, porté par l’élan de l’aventure.
9h14
J’en profite pour sortir l’application PeakFinder et identifier les sommets qui se dessinent au loin. Bien sûr, ce sont des reliefs que je connais déjà, mais je le fais pour que vous puissiez, vous aussi, les reconnaître et mettre un nom sur chaque montagne de l’horizon.
9h17
Depuis la croix, le regard s'étend sur la commune de Barjols, nichée dans la vallée. Ce village provençal, surnommé "Tivoli de la Provence", est réputé pour ses 28 fontaines et 14 lavoirs, témoignant de son passé lié à l'eau et à l'industrie du cuir au XIXe siècle. L'église Notre-Dame de l'Assomption, datant du XIe siècle, se dresse fièrement au centre du village, tandis que les vestiges des anciennes tanneries rappellent une époque prospère. Barjols, avec ses ruelles pittoresques et son riche patrimoine, offre un aperçu captivant de l'histoire et de la culture provençales.
9h30
En descendant de la croix du Castellas vers les Carmes, Daniel stoppe le groupe.
Il nous annonce que nous allons faire un léger détour pour aller voir une « grotte ». L’enthousiasme est palpable… mais, hélas, à notre arrivée, la grotte restera fermée, nous privant de sa mystérieuse entrée.
9h31
Nous montons les escaliers, en direction de la grotte qui, à vrai dire, n’est pas loin du tout, quand soudain Thomas s’arrête net. Que fait-il ? On se demande un instant s’il a découvert un trésor caché… ou s’il a juste oublié qu’il avait laissé tomber son téléphone… dans son autre poche !
Que fait Thomas, penché sur cette barrière noire ?
9h37
Après avoir admiré la barrière récemment repeinte, Thomas et le groupe se dirigent vers l’entrée de la grotte. Rapidement, nous faisons demi-tour et reprenons le chemin, passant au-dessus d’un endroit que l’on appelle « la Sculpture ». Je m’attendais à simplement la longer, mais notre route nous conduit en réalité vers la cascade, ajoutant une petite surprise à cette balade déjà riche en découvertes.
9h39
Et puis, soudain, nous débouchons sur un endroit magnifique : là, la cascade des Carmes s’écoule avec grâce, son murmure et ses éclats d’eau capturant instantanément notre attention. Le spectacle de la nature, simple et puissant, nous arrête tous, suspendus à ce moment de pure beauté.
9h40
Quand j’ai aperçu ces pieux plantés dans le sol, impossible de ne pas penser à l’épreuve des poteaux dans « Koh-Lanta ».
J’ai presque eu envie de grimper dessus et de défier le groupe… avant de me rappeler que mes talents d’équilibriste laissent sérieusement à désirer !
Les règles de l'épreuve:
-
Les participants doivent se tenir debout sur de petits poteaux flottants ou fixes situés dans l’eau ou sur le sol.
-
L’objectif est de rester le plus longtemps possible sans tomber.
-
Les mains et les bras peuvent être utilisés pour se stabiliser, mais tout appui au sol ou dans l’eau signifie l’élimination.
-
Le dernier candidat encore en équilibre sur son poteau remporte l’épreuve.
En résumé : c’est un test d’équilibre, de concentration et d’endurance, où le mental compte autant que le physique.
Voici l'image de l'épreuve du jeu.
9h41
L’endroit magique du jour, c’est ici, là où se déverse cette cascade. Certains immortalisent le moment en se prenant en selfie, d’autres restent silencieux, fascinés par la beauté du lieu, et moi, je profite de l’instant pour tourner ma vidéo TikTok, capturant la magie de l’eau et de la lumière.
9h47
Un peu plus bas, nouvelle épreuve ! Cette fois, il s’agit de traverser le cours d’eau sans glisser. Ambiance Koh-Lanta garantie… Mais pas de panique : nous nous entraiderons tous pour éviter de finir trempés et couvrir la cascade d’un nouveau genre de spectacle !
9h50
À la sortie des Carmes, un petit panneau d’informations attire notre attention : il permet d’observer la zone environnante.
Et si l’on clique sur la photo, celle-ci s’agrandira.
9h56
Nous pénétrons dans Barjols en empruntant le passage voûté surnommé « La porte rouge ». À sa sortie, notre regard se pose sur le clocher de la collégiale Notre-Dame, également appelée collégiale Saint-Marcel. Cette ancienne collégiale, fondée au XIᵉ siècle, est classée Monument Historique depuis 1979. Le clocher, de forme carrée, est surmonté d'un campanile et abrite une cloche datant de 1529, fondue par Antoine Richieud de Varages. Cette cloche, la plus ancienne de la collégiale, porte l'inscription latine "Sancte Marcelle ora pro nobis" ("Saint Marcel, priez pour nous"), témoignant de l'importance de ce saint patron pour la ville. Elle est accompagnée de décorations religieuses, de médaillons et d'une frise de feuillage et de fleurettes, faisant d'elle un véritable objet d'art. Le campanile, qui coiffe l'ancien clocher, contribue sans conteste au charme provençal du village.
10h00
Nous arrivons ensuite aux chutes du Réal, où l’eau bondit et tourbillonne avec une énergie fascinante. Entre deux éclaboussures, notre regard se pose sur les panneaux relatifs aux Déclarations des Droits de l’Homme. Curieux mélange de nature et de réflexion, l’endroit invite à la contemplation : d’un côté le spectacle sauvage de l'eau, de l’autre la sagesse des mots gravés pour rappeler nos valeurs universelles.
Cliquez sur la photo pour plus d'informations.
10h02
Nous arrivons à la collégiale de Barjols, également appelée collégiale Notre-Dame ou Saint-Marcel. Fondée au XIᵉ siècle, elle est classée Monument Historique et possède un clocher carré surmonté d’un campanile. Son architecture et son histoire en font un symbole emblématique du village.
10h14
Après avoir passé les anciennes tanneries, nos regards sont attirés sur le côté droit du chemin par de splendides Belle-de-nuit. Leurs pétales colorés s’ouvrent doucement à la lumière déclinante, exhalant un parfum délicat qui flotte dans l’air. Ces fleurs, surnommées Mirabilis jalapa, semblent inviter les papillons et les abeilles à venir danser autour d’elles, ajoutant un éclat de vie et de douceur à notre balade.
Cliquez sur la photo pour plus d'informations.
10h25
Après une halte à la cave — non pas pour boire, mais plutôt pour admirer les légumes colorés d’un primeur qui exposait devant — nous reprenons le chemin du bas. Nous passons alors au-dessus du cours d’eau nommé « l’Eau Salée », ainsi appelé en raison de sa teneur en sel provenant naturellement des roches environnantes, qui donne à ses eaux une saveur légèrement salée. Après ce petit passage fascinant, nous entamons la montée vers la départementale.
10h39
En cours de montée, sur la gauche du chemin, nous tombons sur ces champignons intriguants. Pour l’instant, je tente encore de les identifier, curieux de savoir à quelles espèces ils appartiennent.
10h50
Après avoir traversé la départementale, nous prenons la direction de La Donine par le chemin des Marelliers. Sur la droite, un magnifique champ de Rosiers de France attire notre attention : les plants sont alignés avec soin, offrant un aperçu coloré et soigné de cette culture locale.
Le rosier de France est une espèce de rosier facile à cultiver dont les tiges sont pourvues de poils et d'aiguillons. Il s'agit de l'une des espèces les plus anciennes de rosiers, et elle était notamment très commune dans les jardins au Moyen-Âge et chez les Grecs et les Romains.
10h52
Le groupe poursuit l’ascension, avançant entre les murs de pierres et les champs d’oliviers qui bordent le chemin. Thomas, avec un petit sourire malicieux, me rappelle que la récolte des olives approche… et que, cette fois, ce sera moi qui devrai me retrousser les manches !
11h14
Sur ma droite, j’observe un "phénomène rare" qui attire immédiatement l’attention : un Skypunch, ou Cavum. Il s’agit d’un trou circulaire ou elliptique dans les nuages, qui se forme généralement lorsque l’air froid s’infiltre dans une couche de nuages en altitude, provoquant la condensation et la chute temporaire de gouttelettes. Fasciné, j’ai fait quelques recherches pour mieux comprendre ce phénomène. J’ai également mis une vidéo YouTube explicative, et un article en cliquant sur l’une des photos, pour ceux qui souhaitent en savoir plus.
11h33
Nous passons à côté d’un champ d’oliviers, et je ne peux m’empêcher de grimacer : la récolte approche, et ça signifie… moi, les bras en l’air à secouer les branches ! Mais bon, je me rassure en pensant à l’huile d’olive délicieuse qui en sortira… et à toutes les excuses pour éviter de râler trop fort.
12h51
Après avoir fait la pause repas avant d’attaquer la garrigue, nous entamons une descente sur un sentier où les cailloux roulent sous nos pieds, prêts à nous faire glisser si nous ne restons pas hyper vigilants. La prudence est de mise, mais le chemin reste agréable, et nous savons que nous allons bientôt rejoindre l’ancienne route de Barjols.
13h12
Ça y est, l’ancienne route de Barjols est là… et tout le groupe aussi, un peu fatigué mais toujours vaillant ! L’aventure continue, entre rires, faux pas sur les cailloux et petites pauses stratégiques pour admirer le paysage.
13h20
Le groupe suit toujours Daniel, un peu étiré par le rythme de la marche, chacun trouvant son allure. Mais pas de panique : une pause est prévue juste après, au niveau du pont romain, pour se regrouper et souffler un peu avant la suite de l’aventure.
Nous arrivons sur le pont romain, entre Barjols et Brue-Auriac. J’y suis déjà passé des tas de fois… mais toujours en VTT, jamais à pied avec un groupe aussi motivé !
Après la pause, Daniel me propose de prendre la tête pour l’ultime montée.
Résultat : le groupe s’étire comme un chewing-gum géant. Aziz, Thomas, Anaïs, Ludivine, certains randonneurs et moi étions survoltés, à croire que nos jambes savaient déjà qu’un apéro mythique nous attendait à l'arrivée… On aurait presque pu organiser une mini course, façon raid vers le pastis !
Le groupe de tête s’arrête à l’embranchement pour attendre les autres. Une fois tout le monde réuni, nous prenons à gauche, sur le chemin du Pigeonnier, histoire d’aller visiter ce petit monument et d’admirer le lieu avant de reprendre notre route.

C’est le petit bonus, l’imprévu de la randonnée ! J’avais prévu d’emmener le groupe voir le plus grand pigeonnier d’Europe — voire du monde — récemment rénové. Ce pigeonnier, construit entre 1754 et 1758 par Georges Roux de Corse, armateur marseillais, est une tour cylindrique de 22,5 mètres de haut et 12,43 mètres de diamètre. Il pouvait abriter jusqu’à 12 000 pigeons dans ses 6 000 boulins. Classé monument historique en 2004, il a été restauré grâce au Loto du patrimoine en 2025.
Nous arrivons enfin au cercle du village, lieu où les organisateurs des Virades de Brue-Auriac nous accueillent chaleureusement pour un apéro de fin de randonnée. Me voilà ému : j’ai terminé ma mission du jour et, surtout, j’ai eu la chance de participer à cette belle aventure aux côtés du groupe.
Un immense merci du fond du cœur aux organisateurs des Virades de Brue-Auriac pour m’avoir permis de participer en tant que guide à cette randonnée. J’ai découvert une autre facette de la randonnée en accompagnateur, et je peux vous dire que j’ai adoré cette expérience.
Mille mercis à eux deux !
Je tiens également à remercier Daniel, qui a fait tout le travail en amont — analyse du parcours, reconnaissance, instructions au groupe, et bien plus encore. Ce fut un vrai plaisir de guider le groupe à ses côtés.
Merci aussi à Bernard, notre troisième guide : il a assuré et c’était une rencontre formidable.
Merci à chaque randonneur et randonneuse pour leur participation, leur enthousiasme et leur bonne humeur, qui ont rendu cette journée inoubliable.
Et enfin, merci à chaque lecteur qui continue à me suivre : j’espère vous retrouver nombreux sur les sentiers lors de la randonnée des Virades 2026 !
FIN
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Commentaires
Félicitation David, j’ai pris autant de plaisir à lire ton compte-rendu que celui d’avoir participé à ce moment avec Daniel. Et Toi et tous les participants. Bernard.