J’ai décidé de partir en randonnée sur le circuit d’Amen, un lieu qui m’attirait particulièrement depuis ma lecture du livre "La disparue des terres rouges" de Jacques Drouin.
Ce roman m’a donné envie de découvrir les paysages où se déroule son intrigue.
Résumé du livre:
" Valberg, un soir d'automne. Dans un chalet de montagne, des randonneurs discutent de leur journée autour d'un bon feu de bois. C'est l'occasion d'évoquer la vie d'autrefois dans le Mercantour. On en vient ainsi à parler d'Amen, cet ancien village de mineurs des gorges de Daluis. Jean Dacourt, journaliste pour une chaîne de télé locale, décide de retourner à Amen dès le lendemain. L'orage le rattrape alors qu'il parcourt le hameau déserté. Il trouve un abri dans une maison encore debout. Sur la porte une inscription au gros feutre noir attire son attention et l'interpelle. Dans la maison, il découvre un univers dévasté ; l'état des lieux témoigne que l'habitation a été abandonnée précipitamment. Jean reste quelques minutes dans la maison, le temps que l'orage s'éloigne. Il veut comprendre et va mener son enquête entre Guillaumes, Valberg, Ilonse, le hameau du Pous, entre Cians, Var et Tinée... Mais attention sa démarche n'est pas du goût de tout le monde ! C est ainsi qu'il va connaître l'histoire de Benoit et Morgane. Morgane dont on est sans nouvelles depuis son départ d Amen..."
C’est en pensant à ces descriptions que je me suis mis en marche sur le circuit d’Amen, avec Anaïs, pour voir de mes propres yeux ces paysages qui avaient nourri mon imagination à la lecture.
Une belle façon de prolonger l’aventure du roman, mais cette fois-ci en pleine réalité.
👉 Ce livre m’a vraiment marqué, et je vous le recommande vivement !
Si vous voulez le lire à votre tour, le lien est juste ici:
https://www.baiedesanges-editions.com/catalogue/la-disparue-des-terres-rouges
Mes photos:
Caractéristique de ma randonnée:
Date: 24 août 2025
Commune: Guillaumes (06)
Parcours: 14,700 km
Durée de déplacement: 5 h 00
Durée totale: 5 h 52
Rythme moyen: 20:25
Dénivelé positif: 739 m
Point haut: 1360 m
Point bas: 750 m
Retour au point de départ: Oui
Niveau de difficulté: Difficile
Informations:
Après avoir passer les Cluses d'Amen, vous allez longer des gorges, donc ceux qui sont sujet au vertige, prudence.
Voici le lien AllTrails de la randonnée:
https://www.alltrails.com/fr/randonnee/france/alpes-maritimes/circuit-d-amen?u=m&sh=xyfttd
Découvrez le récit captivant de ma randonnée :
Hier, j’ai vécu une première incroyable : la Via Souterrata de France, à Caille, dans les Alpes-Maritimes. Un mélange de frisson, d’effort et de vertige qui m’a marqué à jamais. Et pourtant… ce dimanche 24 août 2025, une autre aventure m’attend. Cette fois, avec Anaïs, je m’élance au cœur des terres rouges, là où chaque pas semble chargé d’histoire et de mémoire.
Je suis fier, profondément ému, de poser mes chaussures de randonneur sur ces sentiers, car ils résonnent d’un écho particulier : celui des pages de J. Drouin. Son livre, qui raconte le hameau d’Amen, avec Benoît, Morgane et leur fils Kailash, m’a bouleversé. Aujourd’hui, passer du papier à la réalité, des mots aux paysages, donne une autre dimension à la marche.
Chaque détour du chemin réveille un souvenir de lecture. Chaque pierre, chaque arbre devient une ponctuation de l’histoire. C’est comme si la randonnée elle-même se transformait en un prolongement du roman — une sorte de tome 2 que nous écrivons avec nos pas.
Alors, il est temps. Temps de suivre les traces de Benoît, de Morgane et de Kailash, et de laisser les terres rouges d’Amen mêler la fiction et la vie, l’imaginaire et le réel. Une randonnée qui n’est pas seulement un itinéraire… mais une émotion à ciel ouvert.
8h03:
Au parking du pont des Roberts, tout près du fleuve Var qui murmure à mes côtés, ma randonnée prend son élan. C’est ici, au bord de l’eau, que tout commence. L’histoire s’ouvre maintenant, et chaque pas promet une page nouvelle.
Grâce à l’application Peakfinder, je fais le tour de l’horizon et j’identifie les sommets qui se dressent du côté de Guillaumes. Parmi eux, la cime de Pal attire mon regard. Elle n’est pas très loin d’un petit hameau où j’étais au début du mois, et ce simple lien ravive le souvenir tout proche de mes pas là-bas.
8h06
Sur la photo, nous voyons le fleuve du Var. Plus qu’un simple cours d’eau, il a marqué l’histoire de la région : pendant longtemps, il a servi de frontière naturelle entre la France et le comté de Nice, avant le rattachement de 1860. Paradoxalement, c’est lui qui a donné son nom au département du Var… alors qu’il ne le traverse même pas. Aujourd’hui encore, il demeure un repère identitaire fort pour les habitants de ses vallées.0
8h07:
Et puis, sur le panneau, apparaît le nom Hameau de Amen. Ce simple mot m’émeut encore davantage, car il réveille en moi le souvenir de l’histoire du livre. Le cœur un peu serré mais décidé, je me lance : ça y est, nous attaquons le sentier, sur les traces de la disparue des terres rouges.
8h29:
À cette heure-ci, le soleil reste encore dissimulé derrière les sommets. L’air frais, parfois légèrement humide, nous pousse à garder une cadence assez soutenue. Pourtant, mes jambes portent encore la fatigue de la via souterrata : chaque pas rappelle un peu cette douleur persistante. J’espère simplement que cela ne s’aggravera pas.
8h50:
Anaïs et moi avançons, quand soudain le chemin s’ouvre et nous conduit sur un petit pont, perdu au creux de la vallée de Tireboeuf. Devant nous, un mince cours d’eau glisse doucement, comme si le temps lui-même ralentissait pour nous accueillir. Le murmure de l’eau résonne avec une tendresse inattendue, et je sens mon cœur se serrer d’émotion. Tout semble simple et pourtant immense : le pont, la vallée, le silence habité du ruisseau… et la présence d’Anaïs à mes côtés, rendant ce moment infiniment précieux.


8h53:
Mes jambes, manifestement rancunières, ont décidé de ne pas me laisser oublier la douce torture de la via souterrata.
Chaque muscle gémit comme pour me rappeler :
“Tu as voulu jouer au héros, maintenant assume !”
Et voilà que les marches se dressent devant moi, fières et implacables, telles de petites montagnes miniatures.
Chaque fois que je devrai lever le genou, ce sera une négociation serrée entre ma volonté et mes mollets rebelles.
Allez, courage… un pas après l’autre, et avec un peu de chance, je n’aurai pas besoin d’un treuil pour atteindre le sommet !
9h29:
Dans les avis sur AllTrails, j’avais bien lu que les choses sérieuses commençaient à partir de ces fameux panneaux… eh bien, je confirme : ils n’avaient pas exagéré ! Devant moi, le chemin se cabre comme pour tester ma détermination. Mes jambes protestent déjà, mais si je veux atteindre le hameau, il va falloir pousser, tirer, et peut-être même négocier un pacte avec mes quadriceps. Pas question d’abandonner si près du but : la douleur aura beau me crier de faire demi-tour, je compte bien lui répondre avec humour et sueur. Allez, soyons clairs… je dois être plus têtu que
mes jambes !
9h41:
À cette hauteur, le spectacle qui s’offre à mes yeux est tout simplement grandiose. La vallée s’étend en contrebas comme un écrin verdoyant, traversée par une route en lacets qui serpente avec élégance, telle une fine arabesque dessinée par la main du temps. Plus loin, les montagnes se dressent, majestueuses et immuables, leurs crêtes effleurant le ciel comme si elles voulaient en percer le bleu. Devant tant de beauté, je reste saisi entre vertige et émerveillement, le cœur rempli de cette sensation rare que seul un paysage grandiose peut offrir.
9h49:
Plus haut, j’utilise à nouveau l’application PeakFinder pour identifier les sommets qui se dressent en face. C’est juste derrière ces montagnes que nous avions fait la randonnée aux lacs de Lignin, une sortie qui reste en tête de mon classement personnel des plus belles randonnées que j’ai eu la chance de faire.
9h53:
Un peu plus loin, Anaïs tombe nez à nez avec un arbre couché en travers du sentier qui n'étais pas prévu dans le topo-guide.
Avec son sens de l’humour, elle me lance : « Bon, on passe comment ? » Immédiatement, je repense à notre randonnée aux lacs de Lignin, où un tronc en travers du chemin nous avait déjà posé le même "problème". À l’époque, j’avais même organisé un grand sondage pour savoir par où nous étions passés : au-dessus, en dessous, ou en mode contorsionniste ?
Aujourd’hui, j’ai eu comme l’impression qu’Anaïs voulait relancer le même sondage…
A vous de jouer...
Selon vous, comment avons-nous franchi ce redoutable obstacle digne de Fort Boyard ?
9h56:
Après le passage de l’arbre – où nous avons dû nous glisser en dessous façon Limbo tropical (il ne manquait que la musique des Caraïbes 🎶) – nous enchaînons directement avec un petit pierrier. Rien de bien méchant cette fois : pas de figures imposées, pas de contorsion, juste quelques cailloux histoire de varier le décor.
10h10:
10h10. Le hameau n’est plus qu’à quelques pas, dissimulé juste derrière les arbres… Je le sens.
Allons-nous retrouver, dans quelques instants, les détails décrits dans le livre ?
Suspense…
10h20:
Nous atteignons l’intersection juste avant le hameau. Le panneau indique solennellement : « Amen ».
Mes frères, mes sœurs… je sens qu’il est temps d’élever nos voix ! Car dans quelques secondes, lorsque nous verrons enfin ces maisons, je vous le dis : je vais m’écrier un tonitruant « Alléluia ! »
(Manquait plus que la chorale derrière nous pour accompagner le moment.)
10h21:
Ça y est, nous apercevons enfin le hameau d’Amen… le lieu même où se déroule l’histoire du livre. C’est ici que vivaient Benoît, Morgane et Kailash. Pas d’orages sombres à l’horizon comme lors de l’arrivée du journaliste dans le récit : aujourd’hui, le ciel est parfaitement calme.
Mais une seule chose me hâte vraiment : découvrir si je vais tomber sur l’inscription en grosses lettres noires, celle que Benoît avait tracée et qui résonne encore dans ma tête :
« Morgane, Kailash, je vous aime. Où êtes-vous ? Revenez, je vous en supplie. Je vous attends. »
C’est donc ici que je vais scruter chaque détail, tout en me replongeant dans l’histoire. C’est impressionnant de passer des pages d’un livre aux sentiers réels, presque comme si je me retrouvais à la place du journaliste.
Et je sais déjà quel sera le prochain livre qui m’emmènera marcher : une histoire sur le sommet du Gélas, le plus haut sommet des Alpes-Maritimes. Mais cette fois, je serai avec Michel C, qui me suit sur le blog, sera de la partie ! Michel, j’espère que tu es toujours partant 😏
Allez, la visite d’Amen continue… tout en lançant une petite vidéo TikTok 🎥
Lancez la lecture de l'audio, puis lisez le texte.
10h46:
Après avoir inspecté chaque recoin du hameau, je parvins jusqu’à un panneau indiquant la suite de la randonnée. Mais Anaïs n’était nulle part. Le silence, lourd, emplissait l’air. J’explorai du regard les alentours, scrutant derrière les murets, les vieilles bâtisses, jusqu’aux sentiers qui s’enfonçaient dans la colline. Rien.
Mon cœur s’accéléra. J’appelai, d’une voix forte qui résonna dans le vide :
— Anaaïïïsss !
Pas de réponse.
Une sueur froide me parcourut l’échine. Le titre du livre me revint en mémoire : La disparue des terres rouges. Et soudain, je l’imaginai, incarnant Morgane, et moi, malgré moi, devenu Benoît. Une nouvelle histoire commençait, une suite imprévue.
Je n’étais pas rassuré.
Je sortis mon téléphone et composai son numéro. Enfin, sa voix s’éleva à l’autre bout du fil. Elle était retournée au cœur du hameau, tandis que je m’étais égaré un peu plus loin.
Quelques minutes plus tard, elle me rejoignit au pied d’un oratoire, près du panneau. Le soulagement fut immense, mais une question me taraudait encore : et si, l’espace d’un instant, elle avait vraiment disparu ?
10h56:
Après avoir quitté le hameau, nous entamons une longue descente qui s’ouvre devant nous comme un chemin vers l’inconnu.
La lumière du soleil accroche les pentes, mettant en évidence la couleur saisissante de la terre.
D’un rouge profond, presque flamboyant, elle donne au paysage un caractère unique, à la fois beau et étrange, comme si nous marchions sur un territoire ancien, marqué par une histoire que seule la roche connaît.
11h19:
En cours de descente, au beau milieu d’un paysage digne du Colorado, la roche rougeoyant de toutes parts, nous atteignons un petit recoin inattendu. Le sentier s’enfonce brièvement sous la voûte des arbres, où l’ombre apaise la chaleur. Là, un mince filet d’eau glisse entre les pierres, discret mais vivifiant. Nous nous arrêtons un instant : l’air y est plus frais, presque doux, comme une halte providentielle au cœur de cette descente brûlante.
11h29:
Tout au long de la descente, le sentier est jalonné de cairns.
Pas seulement quelques-uns, non… une véritable ribambelle !
De loin, on dirait une petite armée de pierres dressées, prêtes à nous montrer le chemin.
Moi, je préfère les appeler les « bébés cairns » : minuscules, alignés les uns après les autres, comme s’ils avaient décidé de jouer à cache-cache dans la terre rouge.
Quoi qu’il en soit, grâce à cette joyeuse crèche minérale, impossible de se perdre !
11h33:
En descendant, je me suis arrêté pour prendre une photo : mes pieds bien ancrés dans cette terre rouge flamboyante. Et là… révélation ! Pendant une fraction de seconde, j’ai eu l’impression d’avoir quitté la planète Terre. Oui, moi, simple randonneur du dimanche, me voilà astronaute improvisé, foulant le sol martien sans combinaison spatiale, juste avec mes chaussures un peu poussiéreuses.
Autour de moi, le décor s’y prêtait à merveille : plus un bruit, une roche rouge à perte de vue, un soleil qui tape comme un laser intergalactique… J’étais persuadé que dans quelques minutes, une soucoupe volante allait surgir derrière un cairn — pardon, un « bébé cairn » — pour me proposer un covoiturage vers la Voie lactée.
J’ai même failli lever les bras au ciel en lançant : « Houston, ici la Clue d’Amen, tout va bien, j’ai atterri ! » Bon, personne n’aurait compris, à part peut-être Anaïs, mais l’instant valait son pesant de cailloux rouges.
Finalement, je n’ai pas découvert de vie extraterrestre, seulement un filet d’eau et de l’ombre quelques mètres plus haut. Mais je peux vous l’assurer : si un jour Elon Musk cherche un décor pour tester ses fusées, qu’il oublie Cap Canaveral et vienne plutôt ici. Moi, j’ai déjà fait le premier pas sur Mars… en pantalon et sac à dos.
11h39:
Arrivés à ces panneaux, nous avons dû trancher. Deux choix s’offraient à nous : faire un aller-retour jusqu’à la Clue d’Amen, au risque de perdre un temps précieux, ou bien filer directement en direction de Guillaumes. Le dilemme était simple : admirer encore un peu le paysage, ou s’assurer d’arriver assez tôt pour profiter d’un vrai repas une fois au parking. Après un rapide calcul — et l’appel irrésistible de nos estomacs — nous avons opté pour la seconde option. Direction Guillaumes donc, avec la promesse d’une pause bien méritée en guise de récompense.
11h48:
C’est à partir de ce point que les personnes sujettes au vertige devront redoubler de prudence. Rien d’insurmontable, rassurez-vous : ce n’est ni un parcours du combattant, ni une épreuve façon Indiana Jones avec pont suspendu et pièges cachés dans la roche. Mais comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir. Un peu d’attention suffit pour franchir ce passage sans encombre et continuer la randonnée en toute tranquillité.
11h53:
Ensuite, nous arrivons sur un joli petit pont en bois qui enjambe une étroite crevasse. Il a l’air charmant, presque fragile, et je ne peux m’empêcher de penser : « Pourvu qu’il tienne le coup quand je passerai… » Chaque pas sur ses planches grince légèrement, ajoutant un petit frisson à cette traversée pittoresque.
1202:
Le moment de dire adieu au hameau est malheureusement arrivé 😢
Nous le voyons une dernière fois, là-haut, perché sur ces terres rouges, comme suspendu entre ciel et roche.
Un dernier regard pour graver dans nos mémoires ce petit monde qui nous a accueillis, avant de poursuivre notre chemin.
12h03:
Quelques mètres plus loin, en contrebas du sentier, Anaïs repère deux ruines. Elle m’appelle pour que je puisse immortaliser la scène en photo. À l’heure où j’écris ces lignes, je ne peux m’empêcher de me poser la question : à quoi pouvaient bien servir ces bâtisses, abandonnées là, perdues au milieu des terres rouges ?
12h19:
Nous apercevons à nouveau la route en lacets, serpentant à travers les collines. Au loin, le vrombissement des moteurs attire notre attention : des motards semblent se régaler à dévaler ces virages, avec une aisance et une énergie contagieuses. Je me surprends à sourire, déjà imaginant le jour où je pourrai, moi aussi, me laisser emporter par ces courbes, sentir la route sous mes roues et profiter pleinement de ce plaisir simple mais intense.
12h21:
Quelques pas plus loin, la vue sur la vallée réapparaît, dévoilant la commune de Guillaumes nichée au creux des montagnes. Le Var serpente paisiblement à leurs pieds, brillant sous la lumière du soleil. Quel endroit fabuleux, où chaque panorama semble dépasser le précédent et où l’on a envie de s’arrêter pour admirer, encore et encore.
12h34:
Nous arrivons enfin au belvédère des terres rouges. L’endroit est tout simplement magique : le paysage s’étend à perte de vue, et chaque nuance de rouge de la terre semble raconter une histoire ancienne. Un petit panneau explicatif attire notre attention et nous apprend quelques secrets sur la faune locale, ajoutant une dimension fascinante à cette vue déjà splendide. Il est impossible de ne pas vouloir immortaliser ce lieu.
Et là, je dois avouer que j’adore ces photos !
Elles sont magnifiques.
Bravo à mon modèle — Anaïs, tu es parfaite devant l’objectif !
12h44:
La boucle est enfin bouclée.
Rappelez-vous, à l’aller, nous avions pris le sentier qui monte… autant dire que mes jambes s’en souviennent encore !
Courage, vieux moteur : la fin est proche.
Quelques pas de plus, et ce sera l’heure de souffler, de regarder en arrière et de savourer le chemin parcouru.
13h12:
Alors que nous poursuivons notre chemin, nous tombons sur une énième chenille : la pyrale du buis. Cette petite créature, reconnaissable à son corps fin et souvent clairsemé de rayures, est connue pour s’attaquer aux buis en dévorant leurs feuilles. On la voit souvent suspendue à un fil ou à une fine toile : c’est son dispositif de sécurité, un véritable cordon de rappel naturel. Si elle se sent menacée ou tombe accidentellement, elle peut se laisser glisser et se suspendre pour se protéger, un peu comme un funambule miniature sur sa corde.
Plus d'informations en cliquant sur l'une des photos.
13h38:
Le sentier descend facilement, sans réel obstacle, mais mes jambes, elles, semblent en grève et crient au secours à chaque pas.
Devant moi, Anaïs dévale le chemin à une vitesse phénoménale, comme si ces quelques kilomètres parcourus n’étaient qu’une simple promenade de santé.
Je l’observe, à la fois admiratif et un peu jaloux, tandis que mes cuisses négocient péniblement chaque mètre.
13h54:
Nous arrivons enfin au pont des Roberts, point stratégique où nous poserons nos sacs pour la pause repas bien méritée.
La fin de la rando, c’est ici et maintenant… enfin, presque !
Un grand merci à mes jambes, qui ont tenu le coup malgré leurs plaintes répétées tout au long du chemin.
Elles méritent elles aussi un peu de repos et de reconnaissance avant la dernière étape, les 2h40 de route.
Je tiens à remercier du fond du cœur Anaïs de m’avoir accompagnée ici, sur les traces des personnages du livre. Merci d’avoir patienté quand mes cuisses protestaient et que chaque pas de cette ascension me coûtait, mais qui me tenait tant à cœur. Merci de me suivre dans mes délires, dans mes aventures à la découverte de nouveaux endroits merveilleux, et de rendre ces moments encore plus précieux par ta présence.
Je souhaite également remercier J. Drouin de m’avoir fait découvrir l’histoire fabuleuse de Morgane, Benoît et Kailash dans La disparue des terres rouges. Passer des pages aux sentiers fut une expérience incroyable à vivre, et je ne peux que vous encourager à plonger vous aussi dans ce récit captivant.
Enfin, merci à vous, chers lecteurs, de prendre le temps de lire mes articles et de partager ces petites escapades avec moi. Si cette aventure vous a plu, n’hésitez pas à découvrir le livre de J. Drouin et à vous laisser emporter par cette fabuleuse histoire.
On se reverra bientôt pour une nouvelle aventure, sur de nouveaux sentiers, à la découverte de paysages et d’histoires qui nous feront rêver.
Si vous ne voulez pas rater les prochains articles,
abonnez-vous à la Newsletter:
Suivez-moi aussi sur
Facebook, Instagram, YouTube & TikTok:
🥾 Hey, randonneur du web !
Si tu as aimé cet article, clique sur un de ces jolis boutons de partage.
Ça ne te coûtera rien, mais pour moi c’est comme trouver une fontaine d’eau fraîche après 8 km de montée. 💦
Chaque clic, c’est une petite tape dans le dos pour toutes ces heures passées à grimper, transpirer, prendre des photos (et éviter de tomber en arrière).
Alors vas-y, partage… et deviens mon héros de sentier ! 🏆
Ajouter un commentaire
Commentaires
Encore une belle randonnée. Un très beau récit bien détaillé.
Bravo 👏
Dès que la route sera rouverte...Le Gélas ne perd rien à nous attendre.