Les lacs de Vens (La fiancée des lacs)

Publié le 14 août 2025 à 19:37

Les lacs de Vens sont situés dans le massif du Mercantour, entre 2 286 m et 2 327 m d'altitude, sur la commune de Saint-Étienne-de-Tinée, dans le département français des Alpes-Maritimes.

Les lacs de Vens sont constitués d'une enfilade de cinq lacs principaux. Le plus grand, surplombé par le refuge de Vens, a une profondeur de 31 m.

Les lacs de Vens sont accessibles aux randonneurs depuis le hameau du Pra (Saint-Dalmas-le-Selvage), le Gué de Vens sur la route du col de la Bonette ou depuis Saint-Étienne-de-Tinée.

Ils peuvent également être rejoints depuis le hameau de Ferrière (Ferrere coté italien) en empruntant le col du Fer (2684 mètres), point frontalier.


Mes photos:

 

Caractéristique de ma randonnée:

Date: 11 août 2025

Commune: Saint Dalmas le Selvage (06)

Parcours: 15,710 km

Durée totale: 6 h 48

Durée de déplacement: 5 h 36

Dénivel positif: 934 m

Point bas: 1540 m

Point haut: 2420 m

Retour au point de départ: Oui

Niveau de difficulté: Difficile

Recommandations:

Prendre une gourde filtrante, car il y a pas mal de cours d'eau.

Il y a peu de passages ombragés.


Voici l'histoire de ma randonnée:

 

Ce 11 août, pas à pas, nous avons suivi le fil du sentier,

Lugdivine, Oriana et moi,

portés par le souffle clair des Alpes-Maritimes.

 

Le matin s’ouvrait doucement,

les herbes encore perlées,

le silence habité par le murmure de la montagne.

 

L’ascension, tranquille comme une confidence,

nous menait vers un secret.

 

Et soudain, les lacs.

Bleus comme un rêve trop pur pour être dit.

Lugdivine s’est arrêtée,

le regard ancré dans l’eau,

le cœur déjà pris.

 

Elle a aimé ce lieu

comme on aime une promesse,

avec cette force calme

qui ne s’explique pas.

 

Ce jour-là,

elle est devenue la fiancée des lacs.


10h16:

Le sentier s’ouvrait devant nous, encore vierge de nos pas. Lugdivine, Oriana et moi étions au point de départ, nos sacs prêts, nos chaussures fermement lacées. L’air du matin avait ce parfum d’aventure, et mes yeux glissaient d’un panneau à l’autre, détaillant la carte des randonneurs mise à disposition.

Soudain, un grondement de moteur brisa le silence. Un 4x4 surgit sur le chemin, arrivant par la route depuis Saint-Étienne-de-Tinée, soulevant derrière lui un nuage de poussière qui se mêlait à la lumière dorée du soleil. Je vis Lugdivine se tourner vers le conducteur et, à travers le bruit du moteur, un mot claqua à mes oreilles : « Roya ».

Roya… Le hameau où nous avions ri, chanté et veillé tard, tout juste ce week-end. Intrigué, je me retournai. Et là, surprise : c’était l’un des bergers du village, pourtant à une bonne demi-heure de là. Quelle coïncidence de le croiser ici, sur cette piste isolée !

Les retrouvailles furent chaleureuses, les mots s’entrelaçant comme des fils d’une histoire qui continue. Entre deux éclats de rire, je lui demandai, en désignant nos mines enthousiastes, de figer ce moment en photo. Le clic résonna, capturant pour toujours nos sourires et la lumière de ce matin.

Lorsque nous reprîmes notre route, le 4x4 resta immobile au début du chemin. C’est nous qui partîmes en premier, avançant vers le sentier qui s’enfonçait dans la nature, avec ce sentiment étrange que la journée nous réservait encore des surprises.


10h19:

Alors, on commence la rando, motivés, le sac bien vissé sur le dos… et là, au bout de 200 mètres, je découvre un nouveau parking. Non mais sérieux ?! On aurait pu se garer là et économiser quelques mètres. Bon, en vrai… quelques mètres, c’est rien… jusqu’à ce que ce soit en montée. Là, ça compte.

Bref, on continue, et d’un coup j’entends un moteur derrière nous. Un 4x4. Moi, réflexe de survie : pouce en l’air, mode auto-stoppeur professionnel. Pas pour fuir la rando hein… juste… pour “optimiser le trajet” (oui, c’est comme ça qu’on dit quand on est un peu fainéant).

Le 4x4 s’arrête. C'est notre ami berger !
Alors je tente :
— Dis, t’aurais pas trois petites places dans ton pick-up… juste pour nous rapprocher des lacs ?
Il rigole et me balance :
— Dommage… je vais pas du tout là-bas ! Vous, vous allez tourner à gauche pas loin !

On s’est dit au revoir, il est reparti, et là… grand silence. Juste nous, le chemin, et nos jambes qui, elles, savaient très bien qu’elles venaient de rater une occasion en or.


10h29:

Guère plus haut, sur notre droite, nous passons au-dessus d’une vieille grange, probablement abandonnée. Ses pierres sombres et son toit fatigué semblent raconter des histoires oubliées. Dans ma tête, je l’imagine déjà aménagée, prête à m’accueillir régulièrement, pour passer de doux moments au cœur de ces montagnes. Une table en bois, un poêle qui ronronne, et la vue qui s’étire jusqu’aux crêtes… Mais pas le temps de rêvasser, le sentier continue, et mes pas me ramènent vite à la réalité.


10h35:

Six minutes plus tard, nous atteignons un petit pont qui enjambe le torrent de Vens. L’eau claire glisse entre les rochers dans un murmure apaisant, un décor parfait pour ralentir le pas… mais ce n’est que le premier cours d’eau de la journée. Sur l’une des photos prises ici, un détail me fait sourire : la trace encore fraîche des pneus du pick-up de notre ami berger, passée juste avant nous. Un clin d’œil du hasard, gravé dans la terre humide.


10h37:

À peine le pont franchi, voilà qu’on tombe sur une intersection… et devine quoi ? C’est pile l’endroit où notre berger aurait pu nous déposer. Oui, pile là. Trois minutes de pick-up et on gagnait un bon bout de montée… mais non, faut croire que c’était le destin (ou un entraînement forcé 😆).

On s’arrête, on sort l’appareil, et sur la photo, c’est flagrant : la vallée s’ouvre devant nous comme un grand tapis vert, et là-haut, juste à droite du sommet, nos fameux lacs nous attendent. Enfin… “juste” à droite… façon de parler. Parce qu’entre nous et eux, il y a encore quelques kilomètres, deux-trois montées, et probablement assez de sueur pour remplir un de ces lacs.


11h26:

Sur la photo que j’ai prise, on peut voir la Gentiane asclépiade (Gentiana asclepiadea), une plante vivace des montagnes européennes, reconnaissable à ses grandes fleurs bleu profond et ses feuilles lancéolées. Elle pousse généralement dans les forêts humides et les prairies d’altitude, souvent entre 800 et 2 000 mètres.

La gentiane asclépiade est connue pour sa floraison tardive, généralement de juillet à septembre, ce qui en fait un repère précieux pour les naturalistes. Ses fleurs sont non seulement esthétiques, mais elles jouent aussi un rôle écologique important : elles attirent les insectes pollinisateurs, notamment les bourdons et les papillons.

Historiquement, certaines espèces de gentiane ont été utilisées en phytothérapie pour leurs vertus digestives et amères, mais il est important de respecter ces plantes sauvages et de ne pas les cueillir, surtout qu’elles peuvent être rares dans certaines régions.

Observer cette plante au détour d’un sentier de montagne est donc à la fois un plaisir pour les yeux et une occasion d’apprendre sur la richesse de la biodiversité locale.

 

Cliquez sur la photo pour plus de détails.


11h29:

En levant les yeux vers le sommet, je devine déjà le sentier que nous allons emprunter plus tard, serpentant entre les rochers et les arbres.

Le pont que l’on aperçoit sur cette nouvelle photo se dévoile comme une petite surprise suspendue au-dessus du torrent de Vens.

Il semble attendre notre passage, tranquille mais solide, prêt à relier les deux rives de ce cours d’eau impétueux. L’idée de le traverser ajoute une petite étincelle d’excitation à notre ascension : chaque pas nous rapproche un peu plus de cette aventure au cœur des montagnes.


11h31:

Perché sur ce pont, je me sens suspendu entre ciel et montagne, entre passé et présent. Le torrent de Vens cascade sous mes pieds, bondissant sur les rochers comme un joyeux enfant pressé de retrouver la vallée. Les mélèzes verts et vigoureux encadrent le cours d’eau, leurs aiguilles frémissant sous la caresse du vent. Plus haut, les sommets rocheux s’étirent vers le bleu infini, gardiens silencieux d’un monde ancien et paisible. L’air est vif, parfumé de mousse et de fleurs sauvages, et chaque son, du clapotis de l’eau au chant lointain d’un oiseau, semble composer une symphonie intime, faite pour qui sait prendre le temps d’écouter. Ici, sur ce pont, je suis à la fois témoin et acteur, et le paysage m’invite à suspendre mes pensées pour simplement exister au rythme de la montagne.


11h32:

🌿 Grande Coronide 🌿
Élégante et rare, cette beauté marron et noire aux touches rouges et bleues vit dans des habitats spécifiques où poussent ses plantes hôtes, les Aristolochia. Observer ou photographier ce papillon, c’est saisir un moment précieux de la biodiversité fragile qui nous entoure. 🦋

 

Cliquez sur la photo pour plus de détails.


11h33:

⚠️ Attention, pluie de cailloux en vue ! ⚠️
Vous entrez dans la zone du « pierrier farceur » : les pierres aiment parfois tomber sans prévenir. Restez sur le sentier, ouvrez grand les yeux et respectez les consignes de sécurité… vos chaussures et votre tête vous diront merci ! 🥾


11h39:

💦 La magie du torrent de Vens 💦
Nous apercevons à nouveau l’une des cascades du torrent de Vens.

Ce lieu est tout simplement merveilleux, avec le murmure de l’eau et le jeu des lumières sur les rochers.

Un vrai petit coin de paradis à savourer les yeux et les oreilles !


11h47:

Puis une autre cascade...


12h07:

... et encore une autre.


12h19:

Bienvenue dans le royaume du pierrier !
On attaque la partie caillouteuse de la randonnée : ça glisse, ça roule et parfois ça bouge tout seul. Restez sur le sentier, marchez prudemment… et évitez de devenir la cible d’un caillou farceur ! 😅


12h22:

J’ai adoré découvrir ce lieu d’où coulent les eaux des lacs, un véritable spectacle de la nature. Pour continuer l’aventure, il nous faudra grimper en-haut et à gauche de la photo. Chaque pas promet de nouvelles merveilles à admirer !


13h12:

Nous arrivons à une nouvelle bifurcation sur le sentier.

Devant nous se dessine la dernière étape avant le grand moment d’émerveillement.

Mais quelle direction allons‑nous choisir ?

À vous d’imaginer le chemin qui nous mènera au spectacle tant attendu…

Selon vous, quelle direction avons-nous pris?


13h24:

Nous approchons de plus en plus du point culminant de la randonnée, et bientôt le premier lac apparaîtra, scintillant au détour du sentier. À la précédente intersection, nous avions choisi la direction du refuge, et chaque pas nous rapproche maintenant de ce spectacle magnifique qui nous attend.


13h35:

Il ne nous reste plus que dix minutes avant d’atteindre le refuge qui surplombe le premier lac. Cette fois-ci, j’ai pris le temps de lire l’affiche : le refuge est régulièrement ravitaillé par des mulets, véritables héros de la montagne ! 🐴

Si vous croisez ces compagnons à quatre pattes sur le sentier :

  • Restez calmes et sur le côté pour les laisser passer.

  • Ne tentez pas de les caresser ou de les nourrir.

  • Gardez vos sacs et bâtons sous contrôle pour éviter les accidents.

Un petit geste de prudence et vous pourrez admirer le passage majestueux des mulets en toute sécurité !

 


13h38:

Nous apercevons enfin le premier lac de Vens, étincelant sous le soleil, avec son refuge perché au bout. Un moment magique… et je n’ai pas pu résister à tourner une partie de ma vidéo TikTok ! 📹

Autour de moi, je regarde Lugdivine et Oriana : leurs yeux brillent, leurs sourires disent tout. L’émerveillement est palpable et contagieux.

Après une courte pause pour savourer ce moment, nous reprenons notre route, toujours émerveillés, en direction du refuge qui domine ce petit coin de paradis.


14h08:

L’épilobe en épi (Chamerion angustifolium) est une plante sauvage aux fleurs rose vif qui illumine les prairies et bords de sentiers en été. Très mellifère, elle attire abeilles et papillons. C’est aussi une plante pionnière : elle colonise rapidement les sols perturbés, comme après un feu, aidant la nature à se régénérer.

 

Cliquez sur la photo pour plus de détails.


14h08:

Nous sommes juste à côté du refuge et allons profiter d’une pause bien méritée, les pieds presque dans l’eau. Le soleil brille, l’endroit est parfait… sauf pour mon front. 😅
Au moment où j’écris ces lignes, je suis littéralement en train de peler : pas de casquette, pas de crème solaire… une vraie leçon de montagne ! ☀️🥵


14h12:

💦 La dernière cascade du jour 💦
Au pied du refuge, une dernière cascade nous offre son murmure apaisant.

C’est la dernière que nous verrons aujourd’hui… si l’on ne compte pas celles, déjà croisées plus bas, qui nous ferons un petit coucou au retour.

Un dernier éclat d’eau vive avant de profiter pleinement du repos bien mérité.


14h15:

Ça y est… nous y sommes. Installés au bord du lac, bercés par le clapotis de l’eau et la chaleur douce du soleil. Les sacs sont posés, le repas prêt à être partagé. Un moment simple, mais qui remplit le cœur: rire ensemble, sentir la brise, fermer les yeux quelques instants en s’allongeant, juste pour laisser la fatigue s’échapper et reprendre des forces. Ici, tout semble plus léger, plus beau… presque hors du temps.


15h30:

Après quelques minutes de pause à lézarder au soleil, nous reprenons le chemin, longeant les rives du premier lac.

L’eau, d’un bleu profond et lumineux, semble peinte à la main.

Pas à pas, nous avançons vers le deuxième lac, portés par la beauté de ce décor.


15h42:

Le sentier s’ouvre, et soudain, le deuxième lac apparaît, étendu comme un joyau posé au creux des montagnes. Sa surface miroitante joue avec la lumière, chaque reflet semblant raconter une histoire. Le silence se fait doux, seulement troublé par un souffle d’air et, à côté de moi, la voix de Lugdivine, émue, qui murmure combien ce lieu est beau. Dans ce moment suspendu, tout semble plus grand, plus pur… et je me sens privilégié d’être témoin d’une telle merveille.


15h49:

Voici le lézard des souches que j’ai photographié.

Ce petit reptile est assez discret et préfère rester à l’abri près des souches, troncs ou tas de bois en décomposition, où il peut se camoufler facilement.

Il se nourrit principalement d’insectes, d’araignées et parfois de petits invertébrés, jouant ainsi un rôle essentiel dans le contrôle des populations d’insectes. Très agile, il sait grimper et se faufiler rapidement pour échapper aux prédateurs.

Le lézard des souches contribue également à la santé de son habitat en participant à la dissémination de graines et au recyclage naturel des matières organiques.

Observer un spécimen actif est toujours un petit plaisir pour les amateurs de nature et de biodiversité.

 

Un certain Florian M. m’a identifié l’espèce de ce lézard. J’avais posté la photo sur un groupe Facebook, et la réponse est arrivée très vite. Florian a d’ailleurs photographié un lézard des souches au lac d’Agnel, à environ 5 km d’ici.

Le monde est petit ! C’est sans doute quelqu’un du coin qui m’aura aidé.

Merci Florian.

 

Cliquez sur la photo pour plus de détails.


15h52:

Alors que nous admirions la vue imprenable sur les hauteurs du deuxième lac, une randonneuse nous a gentiment proposé de nous prendre en photo tous les trois. Impossible de refuser — d’autant plus que c’était la parfaite occasion d’immortaliser nos mines déjà bien marquées par les kilomètres. Après quelques poses dignes d’un magazine de randonnée (ou pas), nous avons repris notre souffle, avalé une gorgée d’eau… et attaqué la fameuse dernière montée.
Celle qu’on appelle “dernière” juste pour se donner du courage, mais qui, dans la réalité, ressemble plus à un test psychologique grandeur nature. Heureusement, au bout, nous attendait la délivrance : l’ultime descente, ce moment où tes jambes te disent « merci » mais ton genou gauche te rappelle qu’il faudra quand même marcher demain.


16h00:

Il est temps de jeter un dernier regard sur le lac, comme pour graver ses reflets et ses couleurs dans ma mémoire avant d’attaquer la descente. À cet instant précis, mes pensées se perdent dans un souvenir lointain… celui du premier lac aperçu tantôt, mais qui, pour moi, remonte à bien plus loin. Des années auparavant, j’étais venu ici avec mon cousin Greg, mais par un autre chemin : celui des Gué de Vens.
Je revois encore cette scène presque irréelle — une femme, chevauchant un cheval au pelage clair, avançant avec une grâce tranquille sur les rives. Son visage, ses traits… tout en elle me rappelait la chanteuse Shakira. Une image suspendue dans le temps, comme un rêve qui refuse de s’effacer.
Mais voilà… le sentier nous appelle. Allez, il est temps de descendre.


16h03:

Sur cette photo, on peut voir que notre sentier va bientôt rejoindre celui que nous avions emprunté plus tôt.

Nous retomberons exactement à l’endroit où je vous avais demandé si nous devions prendre à gauche, en face ou à droite.

Attention : lors de la descente, ça va aller vite, soyez prudents !


16h42:

Nous repassons inévitablement par le pierrier. Heureusement, le réseau mobile est de retour, j’en profite donc pour passer rapidement un coup de fil, tout en gardant l’œil sur le terrain et en restant vigilant.


17h48:

Le chemin où notre ami le berger est passé se rapproche de plus en plus… ça sent la fin de l’aventure !

Je suis sur le coup, partagé entre l’émotion et la fierté d’avoir mené cette randonnée jusqu’au bout. Et oui, même mes jambes commencent à

m’applaudir !


17h51:

Nous arrivons enfin au chemin où passe le fameux pick-up. Mon pouce est déjà levé et prêt à saluer notre cher berger s’il décide de repasser… ou à lui demander un petit transport express, au cas où mes jambes décideraient de faire grève !


17h54:

Quelques mètres après le pont, Ludivine aperçoit des marmottes. L’une part en cavale sur les hauteurs, l’autre campe fièrement devant son terrier. Nous nous approchons en douceur pour les photographier… mais celle que l’on voit sur la photo me paraît incroyablement mince. Trop mince, même ! Soit elle est malade, soit elle a mal hiberné… ou alors c’est une marmotte adepte du coaching sportif. Je reste choqué, surtout en voyant son cou si fin !


17h57:

C’est la dernière ligne droite avant d’atteindre le parking.

Les bâtons commencent à sentir qu’ils vont bientôt prendre leur retraite… et moi aussi, d’ailleurs ! Bientôt l’heure de plier tout ça et de retrouver le confort du plancher des vaches.


18h08:

Nous voilà enfin juste au-dessus du parking où ma voiture est garée… le cœur un peu battant.

Rendez-vous à Saint-Étienne-de-Tinée à 19h30 pour partager un repas avec le comité des fêtes, mais avant cela, il faut passer nous préparer au hameau de Roya. Le temps presse et chaque minute compte… et voilà que les nuages montent, menaçants. Ça va être serré pour être à l’heure.

Allez, gooooo ! On y croit !


 

Je tiens à féliciter chaleureusement Lugdivine et Oriana pour leur incroyable ascension de ces 934 mètres de dénivelé positif. Votre détermination, votre courage et votre ténacité sont vraiment admirables.

Je souhaite particulièrement souligner la persévérance d’Oriana, qui a été jusqu’au bout sans jamais abandonner. Bravo !

Quant à toi, Lugdivine, je suis fier et honoré de voir à quel point ces lacs de Vens t’ont enchantée. Ton émerveillement face à ce lieu m’a profondément touché, et c’est pourquoi j’ai choisi de mettre en sous-titre “La fiancée des lacs” : un hommage à ton amour pour ce cadre magique.

Merci à toutes les deux de m’avoir permis de revivre cette randonnée quelques années plus tard à travers vos yeux et vos émotions. J’espère sincèrement que cet article sera à la hauteur de vos attentes.

Et enfin, merci à chaque lecteur qui me suit dans mes aventures. Votre soutien rend chaque récit encore plus précieux et chaque découverte encore plus vivante.

 

FIN


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Commentaires

Bernard CHIARONI
il y a 2 heures

Super reportage ! Ça donne envie…