Les lacs de Lignin (Émerveillement en terrain alpin)

Publié le 9 juin 2025 à 08:44

Les lacs de Lignin correspondent à un ensemble de lacs situés à 2 280 m d'altitude au pied du Grand Coyer (2693 m), point culminant d'un massif compris entre les vallées du Haut Var et du Haut Verdon, sur la commune de Colmars dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, ils font partie de la forêt domaniale du Haut Verdon (11000 hectares, une des plus grandes forêts publiques de Provence) gérée par l Office National des Forêts, toute activité humaine donne lieu a une autorisation de ce Service Public. Les lacs des Lignins font partie du site Natura 2000 du Grand Coyer. Le pluriel est généralement employé pour ses lacs d'altitude et justifié par la présence de lacs satellites de moindre importance qui s'assèchent rapidement lors de la saison estivale.

Plus d'informations en cliquant sur l'mage ci-dessus.


Mes photos:

 

Caractéristique de ma randonnée:

Date: 7 Juin 2025

Commune: Colmars les Alpes (04)

Parcours: 18,230 km

Durée de déplacement: 5 h 29

Durée totale: 6 h 24

Dénivelé positif: 771 m

Point haut: 2280 m

Point bas: 1639 m

Retour au point de départ: Oui

Niveau de difficulté: Difficile

Recommandations:

En été, il y aura peu de passages à l'ombre, donc n'oubliez pas l''eau, le chapeau et la crème solaire. Prudence également en bordure de falaises.


Voici l'histoire de ma randonnée:

 

Le 7 juin 2025, une date que j’attendais depuis longtemps. Ce jour-là, j’ai enfin mis le cap sur les lacs de Lignin, ce lieu dont on parle comme d’un trésor caché, magique, grandiose, d’une beauté à couper le souffle. À mes côtés, mes fidèles amis Anaïs et Michel, prêts eux aussi à vivre cette aventure unique.

La route fut longue, près de 2h45 de virages et de paysages qui défilaient, mais rien ne pouvait préparer notre cœur à ce qui allait suivre. Le chemin qui part de Colmars jusqu’au parking du pont de la Serre s’est révélé un défi en soi : rocailleux, chaotique, un véritable test pour notre voiture, surtout pour une voiture basse comme la nôtre. Chaque instant, je craignais pour nos pare-chocs, mais l’excitation surpassait l’inquiétude.

Puis, enfin, ce fut le moment tant attendu. À pied, les jambes prêtes à s’élancer, les regards braqués vers l’inconnu. Une boule d’émotion nouée dans la poitrine, le souffle court d’anticipation. Je sentais cette magie tout autour, prête à nous envelopper. Dire que j’étais super excité est un euphémisme : c’était comme si chaque pas allait dévoiler un secret précieux.

Nous nous sommes préparés, avons ajusté nos sacs, et d’un pas décidé, nous avons commencé cette randonnée. Peu à peu, le silence majestueux de la montagne nous a happés, et je savais déjà que ce moment resterait gravé en nous à jamais.

Ce fut, sans aucun doute, un coup de cœur profond pour nous trois.


10h42

Le moteur s’éteint dans un dernier souffle, et déjà, le silence de la nature nous enveloppe. Nous venons à peine de poser le pied sur le gravier du parking du Pont de la Serre que, tout près, un grondement sourd attire notre attention. De l’eau… elle coule, puissante, invisible encore, mais toute proche. Comme un appel.

Les sacs sont ajustés, les regards échangés. Quelque chose nous attend là-bas, au détour du sentier. Quelque chose que nous ne voyons pas encore, mais que nous ressentons déjà. Le murmure de la rivière devient promesse : celle d’une randonnée pleine de surprises, de passages cachés, de merveilles que seul ce chemin semble vouloir nous révéler.

Le départ se fait dans un souffle mêlé d'excitation. Qui sait ce que cette journée nous réserve ? Une chose est sûre : elle ne nous livrera ses secrets qu’à ceux qui oseront s’enfoncer un peu plus loin…


10h44

À peine quelques pas depuis le parking du Pont de la Serre… et voilà que la nature décide déjà d’en mettre plein la vue ! Le sentier n’a même pas eu le temps de devenir sérieux qu’on tombe nez à nez avec un cours d’eau qui joue les vedettes. Bruyant, scintillant, presque arrogant : il nous balance ses cascades comme s’il voulait dire

« vous n’avez encore rien vu ».

Et c’est vrai. Parce que si ça commence déjà comme ça, on se demande ce que la suite nous réserve. Des falaises acrobates ? Des mousses starlettes ? Des sentiers qui nous font faire du cardio sans prévenir ?

Une chose est sûre : cette rando a l’air d’avoir plus de tours dans son sac que nous dans le nôtre.

Allez, on continue… en essayant de ne pas trop s’extasier tous les dix mètres (mais c’est mal parti).


10h46

Un grondement sourd commence à se faire entendre… Il s’intensifie. Mon premier réflexe ? Penser que c’est mon estomac qui réclame une pause goûter anticipée. Mais non, même s’il est capable de performances acoustiques impressionnantes, cette fois il est innocent.

Le vrombissement devient plus net, plus proche… et soudain, c’est clair : ce n’est pas une fringale, c’est un hélico ! Un vrai, avec des pales, du vent, et l’élégance d’un cheveu dans la soupe en pleine nature. Il va se poser pas loin, comme une petite surprise du chef au début de cette rando déjà riche en rebondissements.

Entre le grondement de l’eau et celui des airs, cette journée s’annonce plus animée que prévue. Et on n’en est qu’au début… Qui sait, peut-être que la prochaine surprise sera un lama parachutiste ? Restons vigilants.

10h49

Nous voilà partis sur un chemin bien large, bien roulé, qui serpente tranquillement entre les arbres et dessert quelques chalets tout proches. Franchement, à le voir comme ça, je me suis presque demandé si je n’aurais pas pu le prendre en voiture, histoire de m’économiser quelques pas dès le départ…

Mais je vous rassure : je plaisante (enfin… à moitié). Non, non, promis, on est venus pour marcher, profiter, respirer… et pas pour faire du rallye entre les sapins. Même si ma voiture aurait adoré ce petit bout de route champêtre.

Allez, on avance ! À pied, comme les vrais, avec des mollets fiers et des chaussures déjà pleines de cailloux.


10h51

À peine quelques virages dans les jambes que déjà, les premiers chalets pointent le bout de leur toit. Charmants, tranquilles, bien installés… et surtout bien loin de la moindre supérette.

En les voyant, une pensée surgit : ici, t’as pas intérêt à oublier les œufs ou le beurre quand tu fais les courses. Parce que le petit aller-retour pour une brique de lait, c’est direct une rando bonus avec dénivelé intégré.

On s’imagine déjà les habitants en train de faire leur liste de courses avec une rigueur militaire. « T’as pensé au PQ ? Oui ? Sûr ? Je redemande une dernière fois avant qu’on parte, hein, parce qu’on ne fait pas demi-tour pour trois feuilles… »

Bref, les chalets sont adorables, la vue est canon… mais mieux vaut être organisé. Nous, pour l’instant, on a juste besoin d’eau, de bonnes chaussures et d’un soupçon de curiosité pour découvrir ce que la suite nous réserve.

Et promis, on n’a rien oublié… enfin, je crois !

A votre avis, avons-nous oublié quelque-chose à la voiture?


11h02

Nous avions effectivement rien oublié.

Premier pont en vue ! On le franchit fièrement, comme s’il marquait une étape clé de l’aventure… alors qu’on a commencé à marcher il y a quoi, dix minutes ? Mais bon, chaque exploit mérite d’être célébré, même quand c’est juste passer au-dessus d’un ruisseau sans se mouiller les chaussettes.

En levant les yeux, on aperçoit un sommet majestueux au loin. Imposant. Droit. Presque intimidant. Et là, forcément, la question me traverse l’esprit : « Est-ce qu’on va vraiment jusque là-bas ? » Parce que vu d’ici, ça ressemble un peu à un piège à mollets.

Mais bon, restons optimistes. Peut-être qu’on va juste le contourner gentiment. Ou l’admirer de loin avec une phrase du genre : « Wahou, c’est beau ! On y va pas, hein ? » Sinon, je commence à regretter de ne pas avoir emporté une corde, des crampons… et un petit âne de portage.

Allez, un pont de passé, un sommet en ligne de mire… l’aventure ne fait que commencer, et le suspense est total (surtout pour mes jambes).


11h04

Tiens, revoilà notre ami l’hélico, posé tranquillement à côté des chalets comme s’il attendait quelqu’un… Moi, peut-être ? Franchement, j’aurais bien fait un petit tour — juste histoire de voir la rando d’en haut (et d’épargner mes mollets). Ça fait des années que j’en rêve… mais bon, apparemment, il ne prend pas les randonneurs en stop. Dommage, j’étais presque prêt à troquer mes bâtons contre un casque !


11h11

Et soudain, le sentier s’ouvre sur un parterre de fleurs jaunes, éclatantes comme un sourire en plein jour.

Les yeux s’illuminent, les narines s’éveillent… Un vrai festival de couleurs et de parfums.

On s’arrête, on respire, on admire. La nature sait y faire pour nous couper le souffle… sans même une montée !


11h25

En pleine montée, le sentier se divise… et nous, on prend à droite.

Direction les lacs de Lignin.


11h30

Et voilà… premier obstacle en vue !

Un passage un peu délicat ou pas, un brin acrobatique, et forcément, les rires fusent : "Euh… on passe comment?"
On se gratte la tête, on évalue les options… et on rigole.

Et vous, comment auriez-vous franchi

cet obstacle ?
🗳️ Participez au sondage ci-dessous…
📍Réponse juste après – suspense garanti (ou presque).

 

A votre avis, nous allons passer comment?


11h31

Finalement, on a contourné l’arbre par la droite — instinct, stratégie ou pur hasard ?

On ne le saura jamais. Mais bonne pioche : ça nous a menés tout droit à un joli petit pont sur un nouveau cours d’eau.

Un de plus ! Ici, les ruisseaux poussent presque aussi vite que nos envies de pause photo.


11h34

Nous débouchons sur une petite prairie, baignée de lumière, où l’herbe danse, haute et d’un vert éclatant. Juste là, sur la droite, un chalet se niche paisiblement, comme posé là par magie, dans un coin tranquille.

Un petit coin de paradis, simple et silencieux.


11h38

Nous traversons un passage soudainement dépouillé d’arbres. Plus de grands arbres… juste de l’herbe et des pierres.

On avance en se demandant :

avalanche ?

Coup de vent spectaculaire ?

Intervention extraterrestre ?

Mystère total. La montagne garde ses secrets… et nous, on passe en chuchotant, au cas où.


11h57

Après une courte montée — et juste avant la suivante — je m’accorde une pause, les yeux perdus entre la verdure éclatante tout autour et le sommet au loin. C’est beau, apaisant… et je le sens : ce qui nous attend juste après va encore nous laisser sans voix.


12h03

Nous surplombons une plaine encore bien verte, traversée par un ruisseau qui serpente avec élégance.

Le décor est grandiose… et soudain, des cyclistes nous rattrapent en sifflotant.

Ah non ! Ce sont les moteurs des vélos électriques qui siffle.

Ni une ni deux, je lève le pouce pour tenter un stop – on ne sait jamais, sur un malentendu !

Évidemment, je continuerai à pied… mais bon, rêver un peu, ça ne fait pas transpirer.


12h15

Grande surprise en levant les yeux : deux nouveaux chalets, bien installés… et visiblement habités, vu le 4x4 garé juste à côté.

Pas mal la livraison à domicile à cette altitude ! Je me dis qu’ici, au moins, ils ne doivent pas avoir de souci de voisin bruyant… à moins que les marmottes fassent des soirées.


12h19

Juste en dessous des chalets, devinez quoi ?

Un énième cours d’eau !

À croire qu’ici, chaque virage a sa rivière.

S’il avait fait vraiment chaud, on aurait bien piqué une petite tête… ou au moins trempé les pieds façon spa alpin.

En tout cas, quel endroit paisible — on entendrait presque l’eau ronronner.


12h26

On poursuit notre rando dans le vallon de la Lance, entourés d’une végétation si verte qu’on se croirait dans une pub pour infusion bio.

Les grands sommets nous toisent fièrement, mais nous, on avance tranquilles, petits randonneurs au cœur de ce décor XXL.

Franchement, si la montagne voulait nous impressionner… c’est réussi.


12h38

Là, on voit bien la forme du vallon… et je dois avouer qu’au départ, j’étais persuadé que le sentier allait zigzaguer de part et d’autre, en plein dans les pierriers.

J’imaginais déjà mes chevilles en train de négocier leur préavis.

Heureusement, la montagne a été plus sympa que prévu… pour l’instant !


12h41

Toujours au-dessus du cours d’eau, qu’on admire comme un spectacle permanent : ça coule, ça clapote, et ça berce nos oreilles fatiguées. Franchement, un vrai bonheur.

Du coup, petite pause bien méritée… et grand moment : Michel sort ses fruits secs !

Le sentier est beau, le ruisseau chante, et nous, on croque.

La rando, version grand luxe.


12h50

À l’instant où j’écris ces lignes, je peux vous l’assurer : derrière la montagne là-bas, se cachent les lacs de Lignin. Mais chut… une belle surprise nous attend juste avant d’y arriver. Juste là, avant une petite montée qui ne paie pas de mine… mais qui cache bien son jeu.


13h02

Nous approchons de la fameuse surprise… Un bruit attire l’attention d’Anaïs, et très vite celle de tout le monde : une immense cascade surgit devant nous, majestueuse, impossible à ignorer. Évidemment, elle se prête volontiers à une séance photo – et elle le mérite largement ! Je peux vous l’assurer : après la pause repas, nous passerons juste au-dessus. Magique, non ?


13h15

Enfin, j’ouvre mon application Peakfinder pour mettre un nom sur les deux sommets qui se dessinent derrière la cascade.

Une petite victoire geek du jour !

Pas d’inquiétude, on passera bien sûr aux pieds de ces géants un peu plus tard.


13h25

En pleine montée, je me retourne pour admirer, de plus haut, le vallon que nous avons parcouru jusqu’ici. Pas mal, hein ?

La vue est à la hauteur de l’effort… et ça donne envie de continuer !


13h27

On ne s’en lasse pas… Et pourtant, quelques mètres plus haut, la vue est encore plus époustouflante ! Même la façon dont la végétation s’arrête net au pied des pierriers me fascine. La nature a le sens du détail, c’est certain.


13h30

Ça y est, le plus dur est derrière nous : la fameuse côte vient d’être vaincue ! (Mes mollets, eux, s’en souviendront.)

Un nouveau paysage s’ouvre à nous… et surprise : sur le côté, revoilà nos cyclistes de 12h03 ! Visiblement, on fait randonnée commune jusqu’aux lacs.

Promis, on les double !

On les verras plus tard, sur une photo.


13h31

La neige est encore plus proche !


13h35

Au cœur de ce vaste paysage, royaume incontesté des marmottes, un nouveau cairn attire l’œil. Imposant, fièrement dressé… mais attention ! Ajouter une pierre peut sembler anodin, pourtant c’est interdit. Et pas qu’un peu : une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 € peut tomber. Ces constructions perturbent la faune, dégradent les milieux naturels et peuvent désorienter les randonneurs.

Bref, on admire, on photographie, mais on ne touche pas !


13h39

Les lacs approchent à grands pas, la joie monte… mais avant la victoire, il reste un dernier obstacle : le fameux "glacier" !

Oui, oui, celui-là même que Michel a nommé avec toute la solennité d’un explorateur polaire.

Rassurez-vous, pas besoin de piolet ni de corde — juste un peu de concentration (et beaucoup d’humour).


13h44

Nous voilà arrivés au fameux "glacier" — enfin, façon de parler, puisqu’il ne s’agit en réalité que d’une simple névé.

Mais notre cher Michel la traverse avec la grâce et l’assurance d’un alpiniste affrontant l’Himalaya, et toujours avec son humour décapant qui fait sourire tout le groupe.

Pendant ce temps, nos cyclistes préférés, postés juste après, observent la scène en se demandant comment diable il aurait possible de traverser ça en VTT… Mission impossible, clairement !

On avance avec prudence, parce que même si ce n’est "que" de la neige, mieux vaut éviter de finir en patinage artistique improvisé.


13h46

Au loin, une nouvelle névé se dessine devant nous, dernière étape avant le spectacle. Et une fois franchie, la récompense sera à la hauteur de nos efforts : une vue à couper le souffle sur le cirque où reposent les lacs de Lignin.

On sent déjà l’émotion monter…


13h57

Nous sommes enfin au début du cirque, et quel spectacle s’offre à nous !

Un paysage aux mille couleurs, parsemé de touches de neige ici et là, qui rend l’ensemble tout simplement fabuleux.

Un vrai festin pour les yeux, impossible de ne pas rester sans voix.


14h07

L'un des lacs de Lignin est droit devant, au pied du rocher du Carton.


14h14

Ça y est… nous sommes enfin aux lacs de Lignin.

C’est ici que l’on pose les sacs, qu’on ouvre les bières (Michel et moi) et qu’Anaïs sirote son Coca Zéro.

Et moi, je n’ai qu’un mot en tête : bonheur. Un vrai bonheur d’avoir posé mes pieds ici, dans ce décor unique, sauvage, grandiose.

Je peux enfin le dire fièrement : Les lacs de Lignin, c’est fait !

Alors oui, les nuages sont bien là, certains bien noirs même, et je croise fort les doigts pour qu’ils ne nous refassent pas le coup du Pic du Morgon (pluie, grêle, foudre… non merci, j’ai donné 😅).

On reste vigilants, mais surtout, on savoure. Le moment. Le lieu. L’instant.

On ne s’est pas aventurés trop près du lac, le sol est meuble et un peu traître par endroits… mais pas besoin d’en faire plus : le panorama parle de lui-même.


14h48

Après une belle pause repas bien méritée, les sacs reprennent place sur nos épaules et nous voilà repartis pour la deuxième moitié de la rando. L’énergie revient doucement, et la curiosité aussi ! Du coup, je ressors mon fidèle Peakfinder pour identifier les sommets qui nous entourent. Les jambes reprennent la route, mais la tête, elle, continue de rêver en grand.


14h50

En avançant, nous tombons sur un petit banc de neige… et là, Anaïs s’arrête, intriguée : "Mais pourquoi la neige est rouge par endroits ?"

Bonne question !

On l’observe tous, curieux, et la réponse est surprenante : cette teinte rouge provient d’une algue microscopique qui pousse à la surface de la neige. Oui oui, une algue ! Capable de survivre dans le froid extrême, elle transforme les névés en œuvre d’art naturelle. Comme quoi, même la neige a ses petits secrets.

 

Cliquez sur l'une des photos pour plus d'informations.


14h58

Nous arrivons bientôt au-dessus de la grande cascade que l'on avait vu tout à l'heure.


15h08

Au bout de ce cours d’eau, une jolie cascade coule… mais avant ça, il va falloir traverser ! Le sentier reprend de l’autre côté. Un peu plus bas, on tente l’opération "pieds au sec", mais, avec surprise, l’un de nous va finir avec la chaussette trempée.

À votre avis, qui a testé la température de l’eau ?

Allez, je garde le secret… mais je suis curieux de savoir sur qui vous misez ! 😄

Qui a mis le pied dans l'eau?


15h29

D’ici, nous apercevons l’endroit où nous étions passés ce matin, au cœur du vallon. Le voir depuis là-haut donne une toute autre perspective… et c’est toujours aussi incroyablement beau. Comme si la montagne nous offrait un résumé en carte postale de notre aventure.


15h32

Puis voici la cascade vu de dessus.

⚠️ Attention à la falaise !
Aussi beau soit le paysage, il est essentiel de rester à distance des bords de falaises. Le sol peut être instable, glissant ou friable, et un faux pas peut vite devenir dramatique. Pour votre sécurité et celle des autres, admirez la vue… mais à bonne distance !

Lors de notre pause aux lacs, nous avions entendu un éboulement et ça surprend, donc attention.


15h33

Peakfinder est de nouveau utilisé, en attendant que mes deux chercheurs de cascades reviennent.


15h35

Voici une Pulsatille des Alpes ou Anémone des Alpes.

Anémone des alpes est une espèce végétale originaire des chaînes de montagnes d'Europe centrale et du sud-est. Sa présence s'étend sur les régions alpines, prospérant dans les prairies de haute altitude et les terrains rocheux du continent. Anémone des alpes a également été cultivé au-delà de son habitat naturel, ce qui indique une plage plus large incluant diverses zones tempérées où les conditions alpines peuvent être simulées.

 

Cliquez sur la photo pour plus d'informations.


15h42

Sur le sentier, nous avons croisé un nombre incalculable de chenilles, exactement comme celle sur la photo. Certaines rampaient tranquillement, mais une bonne partie restait figée, comme en pleine méditation alpine. Intrigués, on s’est demandé : pourquoi sont-elles si nombreuses ici ? Migration ? Festin végétal géant ? Mystère… mais une chose est sûre : la nature a toujours une bonne raison, même si elle ne nous la souffle pas tout de suite !


15h55

Le vérâtre blanc est une plante qui se distingue surtout par ses longues hampes florales blanches et vertes. Il est très toxique, et à ce titre, ses racines séchées et réduites en poudre servent d'insecticide naturel. En France il est essentiellement présent dans les massifs montagneux.

Dans les mythes nordiques, le vérâtre blanc était considéré comme une plante de protection. Les guerriers en utilisaient parfois des extraits avant des batailles, croyant en ses propriétés protectrices et porteuses de force.

 

Plus d'informations en cliquant sur la photo.


16h23

Des cairns, j’en ai vu des tas dans mes randos… parfois grands, parfois bancals, parfois carrément artistiques.

Mais alors un cairn avec une croix en pierres ?! C’est une grande première !

Original, inattendu… peut-être un message secret des randonneurs ou une bénédiction pour les mollets fatigués ?

Qui sait ! 😄


16h28

Encore un cours d’eau à franchir !

Promis, c’est le dernier qui risque de nous mouiller les pieds… enfin, normalement 😅.

Mais franchement, avec un paysage pareil, on pardonne tout, même une chaussette trempée.

Allez, on garde l’équilibre et on profite !


16h32

Nous arrivons juste en dessous de deux bâtisses.

La première… disons qu’elle a connu des jours meilleurs.

La seconde, par contre, est en pleine forme : toit impec, murs solides, et cerise sur le chalet… une petite table sur la terrasse.

Michel la pointe son bâton avec son air malicieux et dit quelque-chose. Mais quoi ? 😄

À vous de jouer !

Michel a dit :


16h38

Après avoir lu le panneau devant le deuxième chalet, on baisse les yeux… et juste en dessous, on aperçoit des abreuvoirs bien remplis.

Ni une ni deux, on plaisante : “Ah bah voilà, ce sont les fameuses vasques de la cascade de la Lance !” Un peu moins photogéniques, certes… mais beaucoup plus accessibles pour une trempette express !


16h43

Nous rentrons à nouveau sous la fraîcheur des arbres, et là… le sol se transforme en un véritable tapis de fleurs jaunes. C’est comme si la nature avait déroulé son plus beau décor juste pour nous. Un moment magique, simple et lumineux.


17h07

Nous voilà enfin aux fameuses vasques de la Lance… Quelques personnes profitent déjà du lieu, et on les comprend : c’est tout simplement merveilleux ici.

L’eau claire, les rochers baignés de lumière, le cadre paisible… un vrai petit coin de paradis.

C’est ici que je choisis de clôturer ma vidéo TikTok, avec en bonus une pause fraîcheur grâce à ma gourde filtrante ÖKO.

Et vous, vous aimez autant cet endroit que moi ?


17h34

Ah, justement, on parlait tout à l'heure des cairns artistiques… et en voici un qui mérite clairement sa place au musée des empilements improbables ! 😄 Entre trône de pierre médiéval et œuvre d’art contemporain, ce cairn-là a de la personnalité. Original, non ?

On sent que l’artiste avait du temps… et quelques cailloux sous la main !


17h40

Nous voilà de retour au pont où, ce matin encore, l’hélico trônait fièrement à côté des chalets.

Cette fois, plus de bruit de pales, juste celui de nos pas qui nous rapproche doucement… du parking !

La boucle est presque bouclée.


17h42

Le sentier s’élargit enfin… et dans un élan de fatigue (ou de paresse bien méritée), je me surprends à rêver qu’une voiture passe par ici pour me ramener direct au parking. Un petit stop, juste pour mes mollets ! 😅

Bon, je plaisante bien sûr… quoique, si vous avez une trottinette tout-terrain, je suis preneur !


17h54

Enfin, au détour d’un dernier virage, j’aperçois le parking. Comme un Graal, il scintille au loin, promesse de repos tant espéré. Mes mollets, ces fidèles compagnons de route, murmurent leur soulagement, comme si chaque pas venait de s’alléger d’un poids immense. Mais au creux de cette joie naissante, une douce tristesse m’envahit… Quitter ce lieu magique, où chaque paysage semblait avoir été peint par un artiste inspiré, où chaque souffle d’air embaumait la liberté, c’est comme refermer un chapitre précieux de mon histoire.

 

Arrivé à la voiture, je pose enfin le doigt sur l’écran, mettant fin à l’enregistrement de notre tracé sur AllTrails. Une sorte de rituel, une trace tangible de l’aventure accomplie. Puis, je libère mes pieds des chaussures de rando, ces témoins silencieux de tant d’efforts, et ils soupirent de soulagement, libérés enfin de leur tâche.

Mais le voyage n’est pas terminé. Maintenant, c’est à ma voiture de faire face à une nouvelle épreuve — le chemin défoncé, tortueux, presque hostile, qui l’attend. Une dernière bataille avant de pouvoir tous retrouver la quiétude du bitume.

Ce moment est à la fois une délivrance et un adieu, un mélange d’émotions puissantes que je garderai longtemps en moi.


 

Il y a des randonnées qu'on rêve de faire pendant des années, qu'on imagine, qu'on idéalise presque… Et puis un jour, ce rêve devient réalité.

Aujourd’hui, je peux enfin le dire : je suis allé aux lacs de Lignin.

Mais ce n’est pas juste une rando de plus. Non. Celle-ci, elle occupe désormais la première place dans mon cœur. Par la beauté brute de ses paysages, par l’effort qu’elle demande, mais surtout… par les personnes avec qui je l’ai partagée.

 

Alors, merci du fond du cœur Anaïs & Michel. Merci de m’avoir accompagné dans cette aventure. Merci pour vos sourires, vos pas assurés, vos silences et vos éclats de rire. Tout au long de la rando, j’ai croisé les doigts pour que la pluie nous épargne — et, comme par miracle, elle a attendu. Peut-être savait-elle que ce moment, je l’attendais depuis si longtemps, qu’elle n’avait pas le droit de le gâcher.

Je suis fier, profondément fier, d’avoir partagé cette sortie avec vous. Fier de pouvoir dire, sans trembler, que j’ai foulé les sentiers des lacs de Lignin. C’était un rêve. C’est devenu un souvenir. Un souvenir magnifique.

 

Je la recommande à tous ceux qui aiment les grandes échappées.

Mais attention : venez avec une voiture haute — le chemin d’accès vous rappellera que la beauté se mérite !

 

Et enfin, un immense merci à vous, qui lisez ces mots. Merci à ceux qui prennent le temps de parcourir mon article, de répondre aux petits sondages, de commenter avec bienveillance ou même de partager mes récits. Chaque retour, chaque réaction, donne du sens à ce que j’écris.

Vous êtes aussi une part de cette aventure.

 

FIN

 


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Commentaires

Arnaud
il y a 6 jours

Toujours d'aussi belles photos avec de l'eau à profusion et les cascades qui vont avec 👍🏼
Manque juste le petit selfie 😁

Michel
il y a 6 jours

Encore une fois magnifique reportage, des textes très bien écrits, des photos superbes, de l'humour et cerise sur le gâteau des votes qui font participer le lecteur. D'article en article tu me surprends toujours, bravo David.

Anaïs
il y a 6 jours

Très bel article. Tes photos sont magnifiques et ton récit très touchant.
Bravo pour ce travail et merci de faire partager cette passion à travers ton blog.