La montagne de la Loube présente 2,5 kilomètres de sites dolomitiques ruiniformes. Le site est connu pour ses traces préhistoriques (oppidum, grottes à ossuaires…). La densité de ses forêts bien conservées et ses zones de falaises en font un milieu naturel remarquable, très riche en espèces de faune (Circaète-Jean-le-Blanc, Autour des Palombes) et en flore (Aliboufier, Rosier de France…). Les amoureux des oiseaux pourront observer notamment l’aigle de Bonelli, le Faucon Pèlerin, le Grand-duc d’Europe… qui y viennent en période de nidification.
Au pied des falaises de la Loube, la Source des Orris est un lieu paisible et sauvage, qui surprend le visiteur par les formes extravagantes de ses rochers dolomitiques. La source est située à proximité d’une grotte et d’un habitat pastoral en ruines.
Non loin de là, une curiosité géologique attire l’œil par le vert-turquoise de ses eaux. Les Laouciens, lacs aux allures volcaniques, sont des dolines formées par l’affaissement du sous-sol provoqué par la dissolution du calcaire par l’eau de pluie. On distingue le « petit Laoucien », milieu humide temporaire, du « grand Laoucien » qui lui est permanent. Un parking à proximité du « grand Laoucien » vous permettra de vous évader le temps d’une halte en profitant de ce spectacle enchanteur et vertigineux. La baignade y est cependant interdite.
Mes photos:
Caractéristique de ma randonnée:
Date: 30 mars 2025
Commune: La Roquebrussanne (83)
Parcours: 14,980 km
Durée de déplacement: 4 h 30
Durée totale: 5 h 50
Dénivelé positif: 607 m
Point haut: 830 m
Point bas: 348 m
Retour au point de départ: Oui
Niveau de difficulté: Moyen
Recommandations:
Attention à ceux qui ont le vertigue.
Il y a des passages raides.
Sinon c'est ombragé, donc pratique pour l'été.
Voici le lien AllTrails de la randonnée:
Voici l'histoire de ma randonnée:
En ce 30 mars, c'est un miracle météorologique !
Après des semaines à scruter le ciel comme un marin en pleine tempête, je peux enfin chausser mes chaussures de rando et repartir en randonnée. Et pas n'importe laquelle !
Aujourd’hui, je vais (enfin) conquérir ce sommet qui me fait de l'œil depuis bien trop longtemps… Il m’appelait, je l’entendais presque me murmurer : ‘Alors, t’as fini de procrastiner ?’
Et pour cette expédition tant attendue, je ne serai pas seul : Sarah, partenaire de rando et témoin de mes moments d’enthousiasme (et peut-être de souffrance en montée), sera de la partie !
Parce qu’il me fallait une bonne dose de nature, de grand air et, soyons honnêtes, de courbatures garanties pour me rappeler que les escaliers de mon immeuble ne suffisent pas comme entraînement.
Bref, aujourd’hui, c’est rando, c’est sommet, et c’est une bouffée d’oxygène qui va me faire un bien fou ! À moi les paysages à couper le souffle (et l’effort qui va avec) !
10h12:
Après s’être garés au parking près de la D5, nous rentrons au cœur du village de La Roquebrussanne où le bar auberge de la Loube est déjà pris d’assaut à 10h12.
Nous passons donc devant l’église Saint-Sauveur datant du XVe siècle.
10h14:
Bon, sur AllTrails, il est écrit qu’il faut faire attention au tracé. Bah, pour le coup, j’ai mal regardé la carte et on a pris la mauvaise rue. Rien de grave, tous les chemins mènent à Rome.
Nous passons sous la tour de l’horloge datant du XVIIe siècle.
10h21:
Nous prenons ensuite le chemin de la chapelle Notre-Dame jusqu’à l’oratoire où nous tournerons à gauche. La température commence déjà à monter.
10h24:
Peu de temps après, nous entendons de l’eau couler. Est-ce que cette eau viendrait de la source des Orris que l’on verra vers la fin de la randonnée ?
Bonne question.
10h25:
Puis nous voilà face à deux chemins.
Un qui descend à gauche, l’autre qui monte à droite.
À votre avis, lequel doit-on prendre ?
Tic-Tac-Tic-Tac…
10h35:
Perdu.
Il fallait prendre celui qui descend.
Ce chemin nous fera passer à proximité de la Bastide de la Provence.
Ça a l’air magnifique et calme ici.
10h53:
18 minutes plus tard, je m’aperçois que le village est déjà bien loin, mais qu’il nous reste énormément de chemin à parcourir et en essayant de ne pas se perdre.
10h56:
Juste au-dessus se cache la ruine de la chapelle Saint-André où si trouve des objets religieux.
Il vous est déconseillé de rentrer à l’intérieur à cause des chutes de pierres.
Je sens qu’ici, c’est chargé d’histoire.
11h04:
Après cette petite visite, nous faisons face à cette paroi rocheuse.
Bon, j’ai tenté de faire une blague à Sarah en lui disant qu’il fallait grimper sans équipement, mais cette farce n’a pas marché une seule seconde. Zut alors !
11h18:
Voilà nos cibles du jour.
Nous sommes loin d’avoir fini.
Ah oui, il est 11h18 et nous ferons la pause repas là-haut.
En plus, j’ai oublié le génépi.
Dégouté.
11h21:
Quelques pas plus tard, la végétation nous réserve une belle surprise, celle d’un arbre appuyé sur la roche.
Celui-ci ne tombera pas.
J’avoue que c’est original.
Non ?
11h22:
Ah !
Plus la peine de vous présenter la Salsepareille d’Europe, la fameuse nourriture préférée des Schtroumpf.
11h36:
La balade continue toujours dans cette végétation dense, puis nous arrivons devant cette planche.
Nous pensons de suite à une épreuve de Koh-Lanta, mais je vous rassure, nous passerons à droite, en toute sécurité.
Ne prenons pas de risque, car je veux aller au sommet.
11h42:
Nous arrivons sur une petite route goudronnée, celle qui mène au sommet pour aller aux antennes.
Je me souviens avoir vu cet endroit sur les photos de la rando via AllTrails.
J’espère que nous n'emprunterons pas cette route jusqu’en haut.
C’est mieux les sentiers.
N’est-ce pas ?
11h51:
Lors d’un tournant, le signal des Béguines m’intrigue.
J’utilise Peakfinder pour analyser le sommet et mettre un terme au doute que j’ai sur l’identité du massif.
12h26:
Après ces quelques minutes de marche sur le chemin, nous passons au pied de l’un des nombreux blocs rocheux qui me font penser aux rochers que l’on appelle « demoiselles décoiffées ».
Il manque plus qu’une pierre tout en haut.
12h31:
Voici le fameux passage étroit que je voulais voir et que j’avais vu sur AllTrails.
Me voilà obligé de faire l’andouille, genre je suis coincé.
12h36 :
Un autre passage que j’ai vraiment apprécié lors de la randonnée, c’est cet endroit taillé naturellement dans la roche.
Cela me fait penser à des gorges même s’il n’y a pas d’eau.
12h43:
Le sommet est très proche, bien caché et c’est ici que j’ai aperçu par chance, la vigie.
Il faut être vraiment vigilant.
À droite de la photo, cela mène aux antennes.
À gauche, c’est direction la vigie que vous allez voir juste après.
12h45:
Exploit du jour : sommet de la Loube atteint !
Ça y est !
Après une ascension digne des plus petites expéditions (et un souffle légèrement raccourci), Sarah et moi avons conquis le premier sommet de la Loube et ses 830 mètres d'altitude !
Nous sommes actuellement trois âmes courageuses sur ce sommet...
Enfin, deux sont perchées dans la vigie, probablement en train de contempler la vie d'en haut, pendant que nous, aventuriers patients et disciplinés, attendons sagement notre tour au pied de la tour de guet.
Là, sous l'œil bienveillant de Dame Loube, l'heure est venue de la pause sacrée du casse-croûte (l'hydratation étant, bien sûr, une priorité aussi 🍷… euh… eau, bien entendu).
Une pause stratégique avant notre ultime mission : l'approche des antennes, dernier bastion de notre périple.
Bref, une journée sous le signe du sport, du grand air et de la contemplation…
Et surtout, du plaisir d’avoir atteint les sommets (ou presque) !
13h40 :
Mission Loube : Objectif atteint !
Après une pause repas bien méritée au premier sommet de la Loube, où nous avons savouré notre festin tel des explorateurs en terre inconnue, il était temps d’accomplir ma véritable destinée…
Avec une détermination sans faille, nous avons avancé, pas après pas, vers les antennes. Là, face à ces géantes métalliques, dans un silence presque solennel (si on oublie le vent et nos estomacs encore en digestion), je me suis avancé…
Et puis, le moment tant attendu est arrivé. D’un pas assuré, j’ai posé mon pied, tel Neil Armstrong sur la Lune, sur cet endroit précis qui m’avait tant appelé. Un frisson d’accomplissement m’a parcouru. À partir de cet instant exact, je peux l’affirmer haut et fort : j’ai conquis la Loube !
Mission réussie. Over and out.
14h02:
Après avoir quitté le sommet et la route goudronnée, nous repartons sur les sentiers de la Loube, entre roches et végétations.
Peut-être que nous aurons la chance de croiser les loups qui rôdent dans le coin.
Restons à l’affût.
14h27:
Un nouveau massif rocheux fait face à nous.
Sarah sort son appareil photo pour immortaliser ce rocher à l’allure étrange.
Je suis certain que vous pensez à une tête et des oreilles.
Non ?
Tous les gens qui sont passés par là, ont dû penser à ça.
14h36:
Voici le sommet de l’Amarron.
J’y serais bien allé, mais nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir.
Pour tout vous dire, nous approchons à peine de la moitié de la randonnée, donc pas le temps de faire un détour.
14h41:
Nous voilà enfin à mi-chemin.
Il est temps de descendre ce sentier qui sera fera dans une végétation dense et que l’on peut emprunter en plein été.
Beaucoup plus loin, il y aura un ou deux passages techniques, donc ceux qui ont le vertige, ne prenez pas par là.
14h44:
Le sentier que vous voyez sur la photo sera comme ça sur une bonne partie du parcours.
Le rythme sera plus élevé, car c’est plus ou moins plat, sans obstacles.
Vu l’heure, heureusement que ça va aller vite.
14h58:
Alors que nous marchions d’un pas décidé, presque en mode randonnée olympique, voilà qu’au beau milieu du chemin, une apparition inattendue stoppe net notre élan : une carotte. Oui, une véritable carotte, posée là, seule, abandonnée, comme si elle nous attendait… 🤨
Instant de stupeur. Silence. Réflexion intense. Comment diable cette carotte est-elle arrivée ici ? Est-ce le pique-nique oublié d’un randonneur distrait ? Une offrande sacrée laissée par une secte secrète de lapins alpinistes ?
Ou pire… un message codé d’une civilisation méconnue vivant sur la Loube ?
Les théories fusent, mais une chose est sûre : cette carotte n’a pas livré tous ses secrets… et nous, fascinés, mais affamés, avons continué notre route, laissant derrière nous cette énigme insoluble. 🥕🤔
Fin du mystère… ou début d’une légende ? 😆
15h43:
Alors que nous avancions d’un bon pas, confiants et presque insouciants, la randonnée nous réserva une surprise de taille…
Soudain, devant nous, le chemin se resserre, le sol devient traître, et la pente s’accentue dangereusement. Ce n’est plus une simple balade, c’est un passage technique, imprévu, et impitoyable. Je ne savais pas que nous aurions à affronter un tel obstacle, et encore moins que chaque pas exigerait une concentration absolue.
Le moindre faux mouvement, la plus petite glissade, et c’est terminé. Fin de l’aventure. Il n’y aura pas de deuxième chance. Ici, chaque pierre peut rouler sous nos pieds, chaque appui doit être choisi avec soin. Il faut avancer lentement, prudemment… Le souffle court, les muscles tendus, l’adrénaline au maximum.
Nous nous regardons. Pas besoin de parler. C’est maintenant ou jamais. Un pas, puis un autre… Jusqu’à la délivrance.
Le danger est derrière nous.
Nous avons franchi le Passage de tous les Dangers.
15h55:
Nous voici devant une vieille bâtisse au bord de la source des Orris.
Ce n’est pas si loin du village, donc je pense que pas mal de gens doivent venir ici.
Bon, là, il y a que trois personnes, mais ce n’est pas plus mal.
Je me demande tout de même à quoi servait cette bâtisse.
Allez, ne traînons pas, ça commence à tirer dans les jambes.
16h21:
Nous revoilà de retour où nous étions passés ce matin.
Vous vous rappelez de la maison ?
C’est la bastide de la Provence Verte.
Cliquez sur la photo pour accéder au site de la bastide.
16h39:
Enfin, de retour au village de la Roquebrussanne, nous longeons l’avenue principale qui est très longue. Je ne savais pas que c’était autant grand. On n'imagine pas ça quand on passe sur la départementale.
La dernière photo est le cours d’eau de l’Issole.
Le parking est donc juste à côté et nous terminons donc notre superbe randonnée.
Un grand merci à Sarah pour m’avoir accompagné lors de cette belle balade et pour m’avoir permis de venir faire enfin ce sommet de la Loube qui m’appelait depuis trop longtemps.
FIN
Si vous ne voulez pas rater les prochains articles,
abonnez-vous à la Newsletter:
Suivez-moi aussi sur
Facebook, Instagram, YouTube & TikTok:
Attention, ceci est un test de générosité !
Si tu appuies sur l’un des boutons ci-dessous, tu deviendras instantanément une personne formidable.
Si tu ne le fais pas… bon, on ne dira rien, mais un petit chaton risque d’être déçu. 🐱💔
Alors, fais une bonne action : partage ce blog et répands la bonne parole ! 😄
🔽 Clique sur un bouton avant que le chaton ne pleure 🔽
Ajouter un commentaire
Commentaires