La boucle du fort de Buoux (Une randonnée au buoux du monde)

Publié le 21 mars 2024 à 21:40

Au coeur du Luberon,sur un éperon rocheux unique, le visiteur découvrira l'un des sites les plus remarquables de Provence.

Le fort  a été habité et fortifié de la protohistoire au XVIIè siècle, des celto-ligures aux Vaudois pourchassés. L'homme a vécu là et tout évoque son passage : tombes paléo-chrétiennes,  habitats troglodites, silos rupestres taillés dans le roc, forteresse médiévale, église du XIIIè siècle, remparts, etc... Et cet impressionnant escalier secret creusé à même la falaise qui reste encore une énigme.


Mes photos:

 

Caractéristique de ma randonnée:

Date: 17 mars 2024

Commune: Buoux (84)

Parcours: 14,480 km

Durée totale: 5 h 52

Dénivelé positif: 612 m

Point haut: 895 m

Point bas: 399 m

Retour au point de départ: Oui

Difficulté: Difficile

Recommandations:

Soyez prudent dans le fort mais aussi en sortant au point 36 (Escalier dérobé).

Le reste de la randonnée ne présente aucun risque et elle se fait en partie à l'ombre des arbres

sauf au sommet.


Voici l'histoire de ma randonnée:

 

Le fort de Buoux, un lieu chargé d’histoire qui a su attirer mon attention il y a quelques semaines, a été sélectionné pour être la prochaine randonnée, au cœur du Luberon.
Quand j’ai vu les photos du fort sur l’application AllTrails, je me suis dit que je devais impérativement venir sur les lieux pour voir chaque recoin d’une telle bâtisse même si c’est une ruine.
Il faut compter environ une heure et demie pour tout visiter (habitats, église, silos, etc…).
Ma dernière balade date d’il y a trop longtemps, le manque d’être dans la nature se fait ressentir, le chant des oiseaux manque aussi, sans oublier le doux parfum de la flore… Il est temps de repartir sur les sentiers, car la météo le permet enfin.
En ce 17 mars, je serais en compagnie de Mathilde, avec qui je souhaite partager cette belle balade sur la commune de Buoux et découvrir avec elle, les vestiges du fort.
Le départ se fera au parking du fort, qui à ma grande surprise, n'est occupé que par une seule voiture.
Nous nous préparons et puis nous prenons la direction du fort.


Il est 10h18, personne à l’horizon, le sentier semble correct, le temps est parfait et nous allons bientôt découvrir quelque chose de bien caché.


C’est en cherchant une géocache que l’on trouve des sarcophages sur des rochers.

J’estime leurs longueurs à environ 1,50 mètre.

Il y en a de part et d’autre du chemin.

Pourquoi sont-ils ici ?


De jolies petites fleurs jaunes bordent le chemin.

Il y en aura tout au long de la randonnée.

Qu’est-ce ?

Ce sont des Primevère Acaule.

 

Plus d’informations en cliquant sur l’image.


Les suivantes sont des petites Pervanche.

Les différentes espèces de ce genre sont des plantes couvre-sol à feuillage persistant. Elles sont remarquables par leur floraison printanière, généralement d'un bleu bien particulier, toutefois les cultivars créés par les horticulteurs peuvent présenter d'autres teintes.

 

Plus d’informations en cliquant sur l’image.


À quelques petites dizaines de mètres, une affiche nous informe que sur la droite, nous voyons l’une des quinze cuves vinaires.

Je vous laisse zoomer sur l’image pour y lire les informations.


AAAHHHH !!

Voici ce que j’appelle des

« bébés cairns ».

Je trouve cela très joli.


Guère plus haut, sur la gauche, nous apercevons une « maison » qui fait office d’accueil pour le fort. L’accès au fort est payant (6€/personne, tarif 2024) et se fait à l’intérieur.

Vous y trouverez également quelques petits souvenirs.


Une fois l’entrée payée, nous montons vers le fort, jusqu’au moment où mon regard se pose sur cette paroi rocheuse aux multiples couleurs.

Du noir, du jaune, du orange, du gris…

On dirait que de la peinture a coulé tout le long de cette paroi.

C’est magnifique.


Nous voilà au début du fort et la visite commence par un habitat rupestre.

Je ne vais pas détailler toutes les photos du fort, car il y en a énormément, alors je vous en mets juste quelques-unes ici.

Il y a tellement de choses à voir en ce lieu que l’heure et demie passée ici les valent largement.

Je vous invite vraiment à aller visiter ce si bel endroit.


Après cette superbe visite, nous choisissons de redescendre par l’escalier dérobé (assez raide), mais pour cela, il faut revenir au point 36.

En descendant, juste après le point 36, ce bloc carré coincé entre deux rochers, m’interpelle. Comment est-il arrivé ici ?


Quelques pas après, nous voilà à l’escalier dérobé.

J’avais vu des photos de celui-ci sur l’application AllTrails et j’avais trop hâte d’y venir.

Prudence.


Après avoir descendu ce bel escalier bien raide, nous avons continué le chemin vers l’accueil du fort pour ensuite attaquer la boucle et donc faire une belle et grande montée sur un large chemin dans la forêt.

Nous étions même tombés sur un panneau de chasse en cours.

Rien de rassurant tout ça.


C’est au panneau de la Serre que nous voyons trois voitures de chasseurs, alors j’espère qu’ils n’ont pas fait l’apéro tant tôt et que nous pourrons passer tranquillement.


Plus haut, un autre panneau nous indique

« L’Ourillon » qui est notre direction.


La montée est longue, dure, mais interdiction d’abandonner alors une petite pause s’impose afin de profiter de la vue sur le mont Ventoux, tout en se reposant.


Il ne reste plus beaucoup à parcourir avant d’arriver au point le plus haut de la randonnée.

De nouvelles fleurs sont là, sur le bord du sentier. Nous reconnaissons bien évidemment le Crocus bigarré, connu aussi sous le nom de safran bigarré.

 

Plus d’informations en cliquant sur l’image.


Voici mon rituel.

Prendre le marquage blanc et rouge sur un arbre et avec le sentier en arrière-plan.

Drôle de rituel ?

Je vous l’accorde.


Petit passage éclair au poteau de l’Ourillon et ces 881 mètres d’altitude, avec une vue magnifique.

Un chasseur rode à environ 30 mètres de là, mais il y a aussi des randonneurs en pause juste à côté.


Mathilde a tracé vers le sommet du Pelat de Buoux (892 mètres d’altitude) alors que pendant ce temps, je prends des photos et je profite de la vue.

Arrivés en haut, une nouvelle pause s’impose et moi, j’en profite pour prendre encore des photos.

Je repère avec mon application « Peakfinder » le sommet du Mourre Nègre que j’aimerais bien conquérir. Un jour viendra…

Sur l’une des photos, je ne laisse apparaître que « Pelat ».

Pourquoi ? Eh bien, c’est que mon prochain sommet à plus de 3 000 mètres d’altitude sera le Mont Pelat près d’Allos. Voilà pourquoi.

Ici, la vue à 360° est juste magique et c’est vraiment l’endroit idéal pour reprendre des forces.

Des randonneurs arrivent de part et d’autre du sommet et certains cherchent à identifier les sommets côté nord.

Ayant l’application « Peakfinder » ouverte, je leur montre et je leur donne le nom de chaque montagne. Après avoir fini notre pause, nous reprenons le chemin pour attaquer la descente.


La descente était légère, mais celle qui arrive est bien plus raide.

C’est donc à Lou Pas deis Ensarris et ces 852 m d’altitude que nous allons tourner à gauche.

D’autres randonneurs font une halte juste à côté. Allez, let’s go, on descend.


Une énième pause photo s’impose en voyant le mont Ventoux passer au loin, derrière un arbre.


Une nouvelle plante m’intrigue…

Curieux de savoir ce que c’est, je la prends en photo et j’utilise « Picture this plant » pour l’identifier.

C’est une Hellébore fétide.

J’en avais vu sur le circuit de Baudric, au hameau de Roya.

Le nom hellébore semble venir du terme « helibar » ou « helebar » tiré d'un dialecte sémitique qui signifirait : remède contre la folie. L'hellébore fétide était en effet utilisé contre les troubles psychiques, mais cette utilisation est à proscrire en raison de sa toxicité qui peut entraîner la mort. Elle est qualifiée de fétide en raison de l'odeur repoussante de la plante quand on la touche.

 

Plus d’informations en cliquant sur l’image.


Un large chemin bordé d’un beau mur de pierres nous mène à un point de vue sur le mont Ventoux.

Il fallait avoir envie de faire ce mur ici !


Cinq minutes après, nous apercevons une incroyable bâtisse en pierres, entourée de pelouses très verte.

C’est devant le portail que nous apprenons que c’est le domaine du Castellas.

L’air est pur, enfin ça sent la campagne, voir même l’enclos des chèvres… Une poule s’est évadée du terrain sans soucis, mais tout va bien.

Nous imaginons comment se passerais un week-end ici, dans ce sublime décor, à profiter du calme et du paysage.

A l’heure où j’écris ces quelques lignes sur ce domaine, je me replonge au moment où l’on était devant, à contempler cet endroit merveilleux.

 

Cliquez sur l'image du panneau "Domaine du Castellas" pour accéder à leur site.


Nous avons troqué le sentier pour une route goudronnée qui nous mène au village de Sivergues

donc en voici quelques photos.


Après cette courte visite de Sivergues, nous reprenons le sentier en direction de L’Aiguebrun, puis quelques mètres plus bas, près de ce trou dans la roche, mes oreilles se tendent.

Quel est cet oiseau qui chante si bien ?? L’application « Picture bird » reconnaît la mésange charbonnière.

 

Plus d’informations en cliquant sur l’une des images.


Nous continuons de marcher sur un beau sentier, proche de l’Aiguebrun (cours d’eau) là où la flore nous réserve quelques surprises…


Une nouvelle fleur sur le bord du chemin ne demande qu’à être photographiée.

Par curiosité, je l’identifie via « Picture This Plant » et il en ressort que c’est une Anémone Hépatique.

Elle me fait penser à la Pervanche que l’on a vue en début de randonnée.

 

Plus d’informations en cliquant sur l’image.


Voilà à quel point la végétation peut parfois nous surprendre.

On dirait que celle-ci est là pour retenir ce rocher et l’empêcher de nous tomber dessus.

N’est-ce pas extraordinaire ?

J’en reste bouche bée.


AH !

Voici l’Aiguebrun.

L’air y est vraiment pur ici, mais pas de truites en vue.

Dommage.


À peine plus loin, Mathilde repère rapidement cette « cabane » au bord du cours d’eau.

Je serais curieux de savoir qui l’a construite.


Arrivés à une intersection, je regarde le nom du lieu sur le panneau et celui-ci n’est pas rassurant.

Ne nous attardons pas ici (mdr).


Une nouvelle superbe bâtisse fait son apparition au pied de la falaise.

Mathilde fait quelques recherches et nous apprenons que c’est l’auberge des Seguins.

Je vous laisse l’accès à leur site en cliquant sur l’une des photos.

L’endroit à l’air super charmant.


Le soleil ne va pas tarder à disparaître, donc nous continuons la balade sur le chemin goudronnée jusqu’à retrouver la voiture au parking du fort. Quelle merveilleuse randonnée !

Un grand bravo à Mathilde pour avoir fait cette boucle du fort de Buoux avec tout ce dénivelé et ce temps de marche..

Certains auraient arrêté en cours de route.

Merci à elle pour m’avoir accompagné ici, pour m’avoir permis de découvrir un nouvel endroit fabuleux qui ne manque pas de laisser pleins de beaux souvenirs.

Merci aussi à la météo qui a été enfin favorable pour une rando (mdr).

J’avais trop hâte.

À très bientôt pour une nouvelle aventure…


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