Le Pic de Couar et le sommet de Cucuyon (Une belle randonnée d'automne)

Publié le 11 novembre 2024 à 21:14

Archail est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

C'est la deuxième commune la moins peuplée du département.

Les communes limitrophes d’Archail sont DraixTartonneDigne-les-Bains et Marcoux.

À 14 km de Digne par une pittoresque route d'accès, Archail est situé dans un beau cirque boisé, à 920 m d’altitude.


Mes photos:

 

Caractéristique de ma randonnée:

Date: 10 novembre 2024

Commune: Archail (04)

Parcours: 15,080 km

Durée totale: 6 h 37

Durée de déplacement: 5 h 20

Dénivelé positif: 1 129 m

Point haut: 1 989 m

Point bas: 1070 m

Retour au point de départ: Oui

Niveau de difficulté: Difficile

Informations:

Une bonne partie de la randonnée se fait en forêt, jusqu'au Pas d'Archail, entre les deux sommets, puis vous aurez de belles vues ensuite.

C'est une rando idéale pour l'été.


Voici l'histoire de ma randonnée:

 

Dimanche 10 novembre 2024, Audrey et moi avions décidé de nous aventurer dans les Alpes de Haute Provence, visant le pic de Couar et le sommet de Cucuyon.

La météo avait annoncé une journée ensoleillée, idéale pour une randonnée en haute montagne.

Nous étions impatients de découvrir ces sommets majestueux, loin du tumulte quotidien.

Je tiens à préciser que nous avons commencer par le pic de Couar, pour ensuite faire le sommet de Cucuyon. Sur AllTrails, c'est l'inverse.

Après s'être garé un peu plus bas que le parking, car la route était dans un sale état, nous nous préparons puis nous attaquons la rando.


Il est 9 h 20, la rando débute sur un chemin goudronné mal entretenu.
Le soleil se cache derrière le Pas d’Archail, entre ces deux sommets, ce qui fait que la température est basse.
Nous voyons donc les deux cibles du jour et la première sera celle de droite.


En 9 minutes, nous atteignons le parking où j’aurais dû me garer et je vois qu’il y a du monde.
Un groupe de randonneurs de Peyruis savoure un bon café bien chaud alors que nous, nous continuons vers un passage bien boueux.


Après deux virages, de magnifiques chevaux nous observent.
Impossible de passer sans en caresser un. Qui pourrait résister ?


Nous continuons de monter, puis je me retourne par curiosité pour admirer les sommets environnants.
Il me semble y reconnaître les Monges, un ancien sommet conquis cette année.


Le sentier monte doucement entre les arbres dénudés, leurs branches quasi-squelettiques formant un couloir face à nous.

Les feuilles, déjà tombées, tapissent le sol d’un tapis coloré qui craque sous nos pas.

L'air frais d'automne, chargé des senteurs humides de la forêt, nous accompagne tandis que nous avançons en silence, profitant de la beauté mélancolique de cette saison.


Arrivés à un nouveau croisement, j’aperçois sur la gauche un mirador pour les chasseurs, mais personne n’y est posté, et face à nous, se dresse le sommet de Cucuyon.
Pas le temps de traîner, alors nous prenons en ce pour continuer l’ascension.


Dix minutes plus tard, je me retourne à nouveau pour observer le paysage et droit devant, je pense reconnaître la tête de l’Estrop, un des sommets que je rêve de gravir, mais pour cela, il faudra laisser passer l’hiver.


Au départ de notre randonnée, nous avions aperçu une belle forêt parée des somptueuses couleurs de l'automne. Les rouges flamboyants, les ors scintillants et les oranges vibrants nous avaient déjà envoûtées de loin. Et maintenant, nous y sommes enfin, au cœur de ce tableau vivant.

Ce passage est tout simplement magique, voire même féerique. Les arbres se dressent autour de nous, leurs feuilles tombées créant un tapis chatoyant qui crisse sous nos pas. Le soleil filtre à travers les branches, projetant des éclats de lumière dorée qui dansent sur le sol.

L'air est frais, chargé des parfums terreux de la forêt. Chaque souffle que nous prenons est une bouffée d'air pur et revigorant. Nous avançons en silence, émerveillées par la beauté et la sérénité de cet endroit. C'est comme si nous avions pénétré dans un autre monde, un royaume secret où la nature dévoile toute sa splendeur.

Ici, tout semble possible. Les arbres chuchotent des secrets anciens, les feuilles murmurent des histoires oubliées. Nous nous sentons privilégiées d'être témoins de ce spectacle, de faire partie, même pour un instant, de cette magie d'automne.


Dans cette forêt féerique, alors que nous avancions émerveillés par la beauté environnante, un doux bruit d'eau parvint à mes oreilles.

Intrigué et poussé par la curiosité, j'ai suivi ce murmure cristallin à travers les arbres dénudés et les tapis de feuilles colorées.

Le son se faisait de plus en plus distinct à mesure que je progressais. Chaque pas me rapprochait d'un secret bien gardé de cette forêt enchantée.

Enfin, j'ai émergé, et là, devant moi, se dévoilait une petite cascade.

L'eau pure et scintillante dévalait les rochers avec grâce, créant un spectacle hypnotisant.

Je me suis arrêté un moment, fasciné par la magie de cet endroit.

La petite cascade semblait chanter une mélodie ancienne, une chanson d'eau et de nature qui résonnait profondément en moi.

C'était comme si le cœur même de la forêt s'ouvrait à nous, révélant un trésor caché, une source de pureté et de sérénité.


En cours de montée, je regarde à nouveau les sommets dont deux que j’ai déjà conquis.

Oui, je parle bien de la montagne de Lure et le mont Ventoux.

J’ai utilisé Peakfinder pour analyser les autres.


Voilà un endroit que je tenais à photographier tellement je trouvais ça très joli grâce à l’automne. Le rendu n’est pas le même en photo que sur place, mais c’était magique.


Encore une vue magnifique côté nord.

J’adore !


Ici, dans ce pierrier, c’est la partie où il ne faut surtout pas se louper sinon, c’est fini.
Nous approchons à grands pas du Pas d’Archail, entre les deux sommets et il est temps de lever le pull.

C’est avec hâte que j’ai envie de découvrir ce qui nous attend.


Le sommet de Cucuyon est de plus en plus proche, mais loin d’être gravi, car le Couar est le premier que nous allons faire.

Cucuyon sera plus raide.


Juste sous le Pas d’Archail, nous arrivons devant des abreuvoirs qui doivent certainement servir aux troupeaux de moutons qui ne sont pas si loin.

Il est même possible de se ravitailler en eau au robinet.
Il faut tout de même faire attention au sol qui est très glissant et boueux.


Nous voici enfin au Pas d’Archail et ces deux cabanes.
J’avais vu cet endroit sur des vidéos YouTube, dont celle de TrekAttitude.

Je vous invite à le suivre sur les réseaux, car ce qu’il fait, c’est juste génial.
L’endroit que nous découvrons avec Audrey est d’un vert incroyable et un petit pique-nique ici aurait été le bienvenu.
J’en profite pour prendre une décision qui est de soit commencer par le pic de Couar, soit celui de Cucuyon.
Étant donné que mon objectif principal est le pic de Couar, je propose à Audrey de commencer par celui-ci et si nous nous sentons aptes au retour, nous ferons Cucuyon.


À quelques pas de là, nous partons sur notre droite en direction du Couar pour environ une heure d’ascension.


À un moment donné, je regarde sur ma droite et un sommet point le bout de son nez.
Curieux de connaître son identité, j’utilise Peakfinder et j’apprends que c’est le fameux Cheval Blanc.

Si je n’étais pas venu ici, je serais aller le faire, mais ça viendra.

Patience !


La montée du Couar se fait plutôt bien, sans difficultés et nous commençons à dominer le Cucuyon.

Au loin, la tête de l’Estrop et ces 2 961 mètres d’altitude m’appelle.

Patience aussi !


Lors d’un tournant, une nouvelle vue sur les alpes s’offre à nous.
Peakfinder est de nouveau utilisé et l’on voit de nouveau des conquêtes à moi.

Il s’agit bien du sommet des Monges, du Pic de Bure (ma meilleure rando) et du Blayeul (fait par le kilomètre vertical).
Revoir ces sommets me rend nostalgique, car j’ai tellement de bons souvenirs de ces sommets.

C'est ici que je montre à des randonneurs les sommets tout en leur donnant les noms de ceux que j'ai gravi.

Je leur parlerais également de ma 2ème activité, celle de la vente à domicile de parfums.

Ma boutique en ligne est accessible

en cliquant ici.


Après quelques virages, la croix du Couar se montre enfin, l’excitation est immense.
Plus que quelques pas à faire pour pouvoir crier victoire.

Goooo !


Après 3 heures et 6 minutes de marche intense, nous avons enfin atteint le sommet du pic de Couar, culminant à 1989 mètres d'altitude.

La sensation d'accomplissement m'envahit, une vague de bonheur pur après des mois d'attente et d'anticipation. La vue depuis ce sommet tant convoité est à couper le souffle, offrant un panorama à 360 degrés sur les Alpes de Haute-Provence, baigné par la lumière dorée de l'automne.

Avec Audrey, nous trouvons un endroit parfait pour faire notre pause repas. C'est ici, au sommet du monde, que nous sortons nos provisions. Le froid de l'altitude ajoute une touche de fraîcheur à l'air déjà vif, et nous savourons chaque bouchée de notre déjeuner, entourées par la grandeur de la nature.

Mais le moment le plus spécial reste à venir. Je sors une petite gourde de génépi fait maison, soigneusement préparé pour de telles occasions. Le génépi, avec son goût unique et réconfortant, réchauffe nos cœurs et nos esprits.

Et comme la magie des montagnes opère toujours, nous ne tardons pas à attirer l'attention d'autres randonneurs. Partager ce moment avec eux rend l'expérience encore plus mémorable. Nous échangeons des histoires de randonnée, des sourires et, bien sûr, quelques gorgées de génépi. La camaraderie et la joie partagée transforment ce sommet en un lieu de rencontre et de célébration.

Après des mois d'attente, le pic de Couar n'est plus seulement un sommet conquis, mais un souvenir gravé dans nos cœurs, rempli de rires, de partage et de la beauté indomptable des montagnes.


Après une petite pause, nous disons au revoir au groupe fort sympathique et nous redescendons vers le Pas d’Archail.

Arrivés en bas, nous regardons d’où nous arrivons et surtout où nous allons.
La montée ne sera pas de tout repos, alors nous prenons notre courage à deux mains et nous partons à la conquête du sommet de Cucuyon.


Un seul et unique virage pour aller au sommet !
Les jambes sont mises à rude épreuve et elles s’en souviendront pendant un moment.
Un des randonneurs m’avait dit que le Cucuyon serait bien plus dur que le Couar, là, je peux le confirmer.
Arrivés au seul virage, le sommet du Cheval Blanc réapparaît.
Je regarde vers notre cible, avec un tracé droit jusqu’au sommet et là, je me dis que je n’ai pas le choix.

Nous sommes si près du but.
Let’s go !


Nouvelle victoire de la journée !
Sommet de Cucuyon : c’est fait !
J’ai même fait face à un chamois qui en quelques secondes, a déballé la pente avant de disparaître.
Je m’empresse de prendre quelques photos, puis je fais vite ma nouvelle vidéo TikTok.
Nous ne traînons pas ici, le retour se fait aussitôt et en douceur.


De retour au Pas d’Archail, j’immortalise une dernière fois ce lieu avec le soleil qui part ce caché derrière le Couar.

Quel lieu magnifique !


En cours de descente, nous regardons encore ces couleurs d’automne de la forêt que nous avions traversé en montant.

C’est si beau !


Puis dans cette forêt, je ne me lasse pas de regarder ce sol tapi de feuilles qui craqueront sous nos pas.


Voici la seule et unique plante que j’aurais photographiée.

Voici un Eglantier commun.

Avec une large aire d'origine qui s'étend à travers l'Europe, le nord-ouest de l'Afrique et l'ouest de l'Asie, églantier commun est communément vu le long des routes et de la côte.

C'est une mauvaise herbe en Australie et considérée comme envahissante en Nouvelle-Zélande.

Le fruit est connu pour son niveau élevé de vitamine C et est utilisé pour faire du sirop, du thé et de la marmelade.

 

Plus d'infos en cliquant sur la photo.


Quelques longues minutes plus tard, dans une descente interminable, nous passons le parking en direction de ma voiture.
Je me retourne une dernière fois vers les sommets afin de voir où nous étions, surtout pour me dire :

« Couar & Cucuyon, c’est fait ! ».


Le soleil s’en va se coucher du côté de Digne-les-bains, offrant un moment magique sur la plaine de la commune d’Archail.

Arrivés à la voiture, nous ne tardons pas à nous rechanger et à reprendre la route du retour qui sera un peu longue avec cette fatigue.
Je garderais de superbes souvenirs d’ici.

 

Je tiens à remercier Audrey du fond du cœur pour avoir partagé avec moi cette magnifique journée de randonnée au cœur des Alpes de Haute-Provence.

Ta compagnie a rendu cette expérience encore plus mémorable, et je suis profondément reconnaissant d'avoir pu gravir ces deux sommets à tes côtés.

A bientôt pour de nouvelles aventures.


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